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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 15:54

Posté par Liêm Hoang NgocElection du président du parlement européen

Le Parlement Européen a élu son Président ce mardi 14 juillet à Strasbourg. Une élection vidée de tout débat de fond et marquée par une négociation de marchands de tapis pudiquement appelée "accord technique". Cet accord négocié entre le Parti Populaire Européen (PPE) et l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates (S&D - le nouveau nom du groupe PSE après l’intégration des démocrates italiens, un sujet qui mériterait un article à lui seul) porte sur le partage du pouvoir au sein du Parlement Européen. Il prévoit la division du mandat de président de l’assemblée en deux périodes de deux ans et demi - la première revenant à la droite, la deuxième à la gauche - et influe de manière significative sur la distribution des présidences de commissions parlementaires.

Pour l’Allemand Martin SCHULZ, reconduit à la tête du groupe S&D, l’entente avec le PPE s’inscrit autant dans la culture du lieu que dans une logique politique purement allemande : il reproduit au Parlement européen la Grande Coalition de Berlin. Mais il s’agit aussi d’une stratégie personnelle : l’accord lui ouvre les portes de la Présidence pour juillet 2012.

La question de l’accord technique n’a d’ailleurs à aucun moment fait l’objet d’un vote, ni même d’un débat au sein du groupe S&D. Etonnant, quand on sait que Joseph DAUL, Président du PPE, avait clamé qu’il n’y aurait d’accord qu’avec les groupes qui soutiendraient la candidature de Barroso à la Commission européenne ! Force est de constater que les socialistes français étaient parmi les seuls à y être opposés.

C’est donc avec les voix d’une grande partie de nos camarades européens que le conservateur polonais Jerzy BUZEK, qui s’est par le passé illustré par ses positions homophobes et anti-avortement, a pu accéder au poste de Président. Les membres de la Délégation socialiste française n’ont évidemment pas voté pour Monsieur BUZEK, car au-delà du fait que ce dernier incarne des idées fondamentalement incompatibles avec les valeurs qui sont les nôtres, nous avons dès le début du processus de négociations, refusé tout accord de ce type avec le PPE, fût-il seulement technique. De telles pratiques contribuent en effet à brouiller le clivage gauche-droite et le message envoyé à nos électeurs, qui souhaitent une plus grande clarté dans nos prises de position.

A l’heure où notre première secrétaire Martine AUBRY lance un appel à l’édification d’une maison commune de la Gauche, il est cependant surprenant que beaucoup au sein de cette même délégation socialiste française n’aient pas voulu apporter leur soutien à Eva-Britt SVENSSON, la candidate de la Gauche Unie Européenne (communistes et gauche verte nordique). Pour notre part, quand un candidat de gauche s’oppose à un candidat de droite, notre choix est vite fait : l’abstention n’est pas une option. Nous avons donc voté pour la candidate de la GUE.

Liêm Hoang Ngoc

Françoise Castex

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 08:45

Les vents et contrevents de l’unité
par Gérard Filoche le 13 juillet 2009

Il y a aujourd’hui à gauche un « déni d’unité » comme si les composantes de celle-ci ne se rendaient pas compte du danger face au sarkozysme menaçant tout azimut les droits sociaux et républicains.
Face à l’offre d’unité de la gauche de Martine Aubry, les réponses négatives fusent. Alors que le vent de la responsabilité, de l’urgence devrait souffler pour l’unité, les uns et les autres tirent dans des directions contraires.

On a au moins quatre réponses actuellement  :
-       1° pas d’unité assumée,
-       2° unité mais avec la droite,
-       3° petit front de gauche,
-       4° moyen front de gauche…
Reste à faire triompher le grand front de toute la gauche !

1°) La réponse la plus irresponsable est sans doute celle de Cohn-Bendit qui choisit de s’en moquer. Il explique qu’il n’est ni de droite, ni de gauche, ni du centre, que tout cela est faribole.
Ce gars-là, il est vrai, n’a pas de classe. Pas de classe sociale.
L’individu n’a pas de racines parmi les 91 % de la population active qui produisent l’essentiel des richesses de ce pays et n’en reçoivent pas la part qu’ils méritent. Vous l’avez déjà entendu évoquer l’exploitation, la violence et la souffrance au travail ? Il ne connaît pas. Il erre dans la stratosphère des médias, voit les choses de haut à la Yann-Arthus Bertrand. Ce n’est pas un syndicaliste, le syndicalisme l’ennuie… Ce n’est pas un défenseur des salaires, de la protection sociale, non, seulement « de la nature » !
C’est sans doute pourquoi une partie des Verts avec Martine Billard vient de fuir les Verts dans la mesure où ceux-ci sont retombés entre les mains des « ni ni », ni gauche, ni droite. Cohn-Bendit, c’est Waechter en plus mondain. Cohn-Bendit c’est celui qui, en 2008, va rendre visite à Sarkozy et lui offre son livre « Forget mai 68 ! » : ça ne pouvait que faire plaisir à un président partisan de « liquider mai 68 ». Cohn-Bendit n’a aucunement la volonté de donner la priorité à « battre la droite » et Sarkozy.
Mais est-ce que « Europe écologie » est vraiment avec José Bové, et la majorité des autres Verts comme Noël Mamére, Yves Cochet, engagée dans un déni d’alliance avec la gauche pour battre Sarkozy ? Déjà, il y a dix ans Cohn-Bendit avait tenté de faire une OPA sur les Verts pour les recentrer, les dévoyer dans des combines politiciennes. Y parviendra t il sans résistances ce coup-ci ?
Les Verts ont leur place et leurs devoirs au sein de la gauche, dans un front impératif si on veut avoir la chance de battre Sarkozy et de reconstruire une République sociale et écologiste. Pour sauver la banquise il ne faut pas se livrer aux banquiers.

2°) La deuxième, non moins dangereuse,  fait le succès inattendu d’un disparu : Robert Hue. Celui-ci est devenu subitement la coqueluche des médias parce qu’il accepte l’unité avec le Modem. Du coup il est invité  par François Hollande chez les ex trans-courants de Lorient !  Il est invité par Peillon, Guérini, avec De Sarnez à Marseille. Voilà une nouvelle variante droitière de l’unité, du « front populaire » : un gros morceau de gauche, une exclusive contre le reste de la gauche, et une alliance avec un morceau de la droite. Une coalition arc-en-ciel, comme ils disent, mais sans rose ni rouge… ni verts.  Ils vont inventer une autre couleur, c’est sûr : on les verra en orange, avec Valls, histoire de bien marquer la rupture « moderne » avec 100 ans de socialisme. Cette voie de Hue-Peillon-Hollande  est une variante de ce qui s’est passé en Italie et y a tué à la fois le PCI [italien] et le PSI : derrière le « pacte d’unité progressiste » signé par Hue, Rebsamen, on voit bien qu’il ne s’agit pas d’unité du camp de la gauche, mais d’une nouvelle coalition interclassiste.
C’est une sorte de choix à la SPD, troisième voie : plutôt que d’unifier la gauche, on s’unifie avec la droite ! Il ne manquera plus qu’un « Prodi » local et le Sarkozy-Berlusconi se fera ré élire.  Ça devrait davantage plaire à Cohn-Bendit (mais encore moins à Martine Billard). On ne sait pas encore clairement ce que sera la réponse du PCF officiel : aller dans la voie d’Hue ou dans celle de Mélenchon ? On ne sait pas non plus ce que sera le choix de la direction du PS… si l’unité de la gauche ne se fait pas.
Le tiraillement est évident. Rien n’est joué. Mais pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas d’autre stratégie gagnante que l’union de la gauche : si on ne l’assume pas complètement, on dérive d’un coté ou de l’autre. Car il y a dans les « autres gauches » autant de « visions » que de groupes et sous groupes, alors chacun donne une stratégie de remplacement, d’attente, et le PS, indécis peut aller d’un bord ou de l’autre. Les forces centrifuges sont évidemment, férocement, à l’œuvre.

3°) La troisième, c’est celle du NPA : « Niet ». Rien à faire avec l’unité de toute la gauche. Entretenons la division. On préfère un « petit » front de gauche bien radical, sans le PS, même s’il ne sert à rien puisqu’il demeure incapable de gagner la majorité et de prendre le pouvoir. Et l’on somme ses alliés possibles… sur leur capacité de résistance à l’attraction de l’unité… Le problème est que ça correspond en partie à la démarche de Martine Aubry puisque celle-ci, justement, ne s’est pas adressée au NPA.
Le NPA dit qu’il ne veut pas, le PS ne lui propose pas… Cela peut durer des années… au plus grand profit de Sarkozy. Car chacun sait que la gauche ne peut être majoritaire si elle est divisée… La responsabilité de part et d’autre serait de proposer l’unité sans préalable, sans exclusive, quitte à en discuter âprement le contenu : et les électeurs de gauche jugeraient qui a raison ou tort… Mais non, Olivier Besancenot s’en tient à un superbe « rien sans nous, rien avec eux » du haut de ses 5 % obtenus aux européennes.
Pourtant chacun note que des résistances existent au sein du NPA, que celui-ci a connu une scission puis une hémorragie du seul fait de son sectarisme lors des européennes du 7 juin, qu’une tendance en son sein est née qui réclame une stratégie de front unique…
Est-ce que ce petit parti va pouvoir rester isolé, bloquant la situation éternellement et laissant la droite agir et se faire ré élire ? Ce n’est pas sûr non plus.

4°) La quatrième, c’est la réponse de Jean-Luc Mélenchon qui s’est empressé de rejeter vigoureusement l‘offre de Martine Aubry en l’accusant de jouer « double jeu ».
C’est peut-être vrai mais comment prouver  à des millions d’électeurs qu’il s’agit d’un double jeu si on refuse de jouer la partie ? Ce n’est pas la première fois dans l’histoire qu’il y aurait des propositions d’unité insincères. On peut croire que Martine Aubry a rédigé une lettre d’invitation à l’unité à gauche pour répondre aux exigences de l’aile gauche de son propre parti mais sans avoir l’intention de mener à bien une telle bataille. D’ailleurs le fait qu’elle ait délibérément omis d’inviter le NPA dans l’unité de la gauche, pourrait paraître un signe. Et le fait qu’elle ne place pas clairement la discussion d’un programme commun avant de parler « maison commune » est en effet problématique : dans quelle direction, sur quel programme l’unité  peut-elle se réaliser ?
Ceci dit, c’est toujours comme cela… Quoi de neuf ? Pourquoi refuser le défi ? L’unité est un combat. Il faut lever les obstacles un à un. Il faut que les militants s’impliquent et impliquent les électeurs, le salariat. Pour cela, il faut engager les discussions, les rendre publiques, les suivre, proposer non pas refuser.
Quand on refuse a priori d’affronter un (banal, ordinaire) « double jeu », c’est qu’on n’est pas sûr de soi et parce qu’en fait on ne souhaite pas, non plus, l’unité. Et, de facto, on se demande si Mélenchon ne propose pas un « super NPA » c’est-à-dire un « moyen » front de gauche qui rassemble toute « l’autre gauche », mais avec une exclusive, le PS… La stratégie serait la même que le NPA : dépasser d’abord le PS. Elle ne divergerait que plus tard : après avoir dépassé le PS, il serait possible de s’allier avec lui dans des conditions de rapport de force inversées.
Mais cette stratégie aléatoire en deux temps… prendrait tant de temps qu’elle laissera Sarkozy gagner 10 régions en 2010 et se faire réélire en 2012 !
Quand on en est deux groupements à  5 ou 6 % des voix, face à un parti qui a 2 villes sur 3, 61 % des départements, 2 régions sur 3, 200 députés,  pareille stratégie défie l’entendement : le dépasser avant de s’allier ?
C’est l’argument que le NPA utilisait avant les européennes pour refuser le « moyen » front. Maintenant, c’est l’argument de Mélenchon : on refuse le « grand » front tant qu’on n’est pas les plus forts à l’intérieur. C’est stupide ! (car le seul moyen de devenir éventuellement plus fort, c’est de l’accepter). Ce n’est qu’une autre version de la division.

Il n’y a qu’une seule réponse cohérente à mettre en avant face à toutes ces tentations : l’unité de toute la gauche contre toute la droite. Et pour la réussir, il faut un programme commun de transformation sociale profonde.
On doit se battre pour que le PS propose l’unité à toute la gauche et non au Modem. On doit se battre pour que d’abord un programme commun soit débattu. Mais pour lancer la dynamique, on doit publier sa propre proposition de programme à l’intention de tous les partis de gauche (sans exclusive, des Verts au NPA) et à l’intention de tous les électeurs de gauche, en proposant des modalités de confrontation des propositions de tous les partis de gauche afin d’arriver à un accord : rencontre nationale de ces partis, rencontres locales, puis assises locales publiques co-organisées par ces partis et états généraux nationaux…
Et ensuite pour des candidatures communes et une candidature unique à la présidentielle, meilleur moyen, dès le premier tour, d’affronter puis de battre Sarkozy.

Devant les vents contraires, les paroles brouillées, les petits calculs qui ne sont pas à la hauteur de l’enjeu, il me semble que l’on peut s’appuyer sur les aspirations majoritaires dans le salariat à l’unité pour battre Sarkozy. Pour l’heure, les propos des « chefs » de clan, ou de groupes sont inconnus du grand public de gauche, mais ils vont forcément se heurter à la volonté unitaire.
Ras le bol de toutes ces manœuvres : ni front avec la droite, ni petit, ni moyen front de gauche, pour un front de toute la gauche !  Ne pas attendre, ni « laisser faire » : car à force de se repousser les extrêmes de la droite de la gauche et de la gauche de la gauche vont tuer toute chance de battre Sarkozy. Au cœur de la gauche, on doit appeler toutes ses composantes, à se rencontrer, à débattre de la base au sommet, en urgence. Un « appel à l’unité de toute la gauche » géant est nécessaire. Car le temps compte désormais : sauf explosion sociale, toujours possible, souhaitable et capable de hâter et de faciliter un tel processus, les régionales sont dans neuf mois et la présidentielle dans 33 mois.


Gérard Filo
che, le lundi 13 juillet 2009

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 13:38

Posté par Benoît HamonRassembler la gauche (suite)

Daniel Cohn Bendit a répondu et c’est niet ! À ses yeux les listes écologistes doivent « concurrencer le PS et le MODEM au premier tour ». Je parle rassemblement, il me répond concurrence. Soit ! Ma proposition était honnête. Il m’a semblé légitime de poser la question de la gouvernance des régions pour ne pas donner de mauvais prétexte à la division. Trop facile de vouloir rassembler quand on ne partage que les programmes mais jamais les responsabilités. Il n’y avait aucune subtilité tactique dans cette proposition. Juste une manière de proposer un dialogue qui ne soit pas bidon parce qu’il occulterait la question de la gouvernance des régions.

Le mérite de la démonstration n’en est que plus clair. Daniel Cohn Bendit propose la concurrence puis les arrangements d’entre deux tours, là où nous cogérons des régions depuis 6 ans et proposons sans préalable ni tabou, d’élaborer ensemble nouveaux programmes, nouvelles équipes et nouvelle gouvernance.

Pour motiver son refus, Daniel Cohn Bendit a évoqué un "socialisme européen moribond" et appelé les militants écolos à s’y substituer. Pour vous faire un avis vous-mêmes, lisez la tribune de Poul Nyrup Rasmussen, président du PSE (Parti Socialiste Européen) sur le bilan sans concession qu’il tire des élections européennes. Je ne suis pas mécontent de ses conclusions.

Dont acte ! Cela engloutit-il la proposition de listes d’union de la gauche dès le 1er tour des élections régionales ? Au contraire.

Je maintiens ma proposition et l’adresse à tous les écologistes et militants ou responsables de gauche, soucieux de l’intérêt général. Je maintiens ma proposition et réaffirme que le message principal venu de nos électeurs lors des élections européennes est un appel à l’unité de la gauche même si cet objectif ne doit en rien atténuer notre diversité politique et l’urgence d’une transformation en profondeur des idées et des pratiques.

Mais quand le E-day de l’écologie s’achève par une invitation à soutenir Fillon comme Président de la Commission européenne parmi une brochette de candidats acceptables qui comprend aussi le Vert Fischer, les libéraux Verhofstadt ou Robinson, le socialiste Rasmussen, permettez-moi de dire ma stupéfaction.

Où est la politique là-dedans ? Je vois bien le calcul, mais où est la politique ? Où est la différence entre Barroso et Fillon ? Où est la différence pour les salariés européens victimes de la concurrence fiscale et sociale ? Où est la différence pour le citoyen européen inquiet de l’absence de politique énergétique européenne et de la timidité des objectifs en matière de réduction des émissions de CO2 ? Si le supplément d’âme de l’écologie politique se réduisait au delta qui sépare Barroso de Fillon sur le fond, il y aurait là une immense imposture. Ce n’est pas ce que je crois.

Ce que je crois, c’est qu’il est temps de rompre avec cette compétition absurde à gauche dont aucun d’entre nous n’est jamais vainqueur puisqu’elle couronne au final la droite à chaque fois. La scène européenne en offre une nouvelle version, le Président du groupe socialiste européen Martin Schulz pourrait soutenir en octobre prochain Barroso contre un mi-temps à la présidence du Parlement Européen face à un président des Verts européen, Daniel Cohn Bendit défendant son propre champion de droite qu’il s’agisse de Fillon ou Verhofstatdt. Qui sortira vainqueur de ce duel importe peu, les perdants sont déjà connus, ce sont les électeurs de gauche européens. Ne les laissons pas faire.

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 15:31

«Il faut proposer des régions à nos alliés»

Interview Par DAVID REVAULT D'ALLONNES - Libération, jeudi 2 juillet 2009

Selon Benoît Hamon, un rassemblement des partis de gauche est urgent.

Benoît Hamon.

Benoît Hamon. (JEAN-PIERRE MULLER/AFP)

Le porte-parole du PS revient sur les suites de la défaite aux européennes et donne des pistes pour la reconstruction de son parti.

Ces jours-ci, chaque socialiste lance son club. Pourquoi une telle fragmentation ?

Chacun des initiateurs de ces clubs présente son initiative comme la pierre angulaire de la reconstruction du PS. Mais on peut se demander s’il ne s’agit pas d’une étape supplémentaire de la décomposition… En résumé, pour rassembler, chaque socialiste fonde une écurie supplémentaire ! Tout cela étant motivé par l’objectif d’une candidature de plus. Tant que chacun considérera que le rassemblement doit s’opérer autour de lui, nous aurons un problème.

Pourquoi le PS a-t-il reçu une telle gifle aux européennes ?

C’est un échec auquel on ne doit pas donner plus de portée qu’il n’en a, d’autant que 60 % des électeurs ne sont pas venus voter. Mais il ne faut pas non plus l’esquiver. La gauche n’a pas perdu de voix par rapport à 2004, mais à gauche, nous étions ceux qui donnaient le moins envie.

La campagne du PS n’était pas suffisamment à gauche ?

Nous n’avons pas donné envie aux classes populaires de se déplacer pour voter. Ni à ceux qui avaient décidé de voter à gauche de le faire pour des candidats socialistes. Le PS appelait à battre Barroso, alors qu’il fait partie d’un groupe socialiste européen qui pourrait appeler, en octobre, à reconduire Barroso ! Nous payons cette indifférenciation avec la droite.

La réaction de Martine Aubry à la défaite a-t-elle été à la hauteur ?

C’est fin 2009, au vu de l’état de notre projet et du rassemblement de la gauche, que nous pourrons voir si nous avons réussi à extraire le PS des sables mouvants dans lequel il se plonge depuis quelque temps. Martine Aubry a choisi de privilégier deux axes : le projet et le rassemblement de la gauche dans une «maison commune». Je suggère de ne pas attendre l’après-régionales, comme nous avons attendu l’après-européennes, pour parler rassemblement avec nos partenaires. Ce serait la quasi-certitude qu’il n’y aura pas de rassemblement en 2012, et donc pas de victoire.

Comment aborder ces régionales ?

Socialistes, Verts, communistes et Parti de gauche cogèrent 20 régions sur 22. Là où les élections européennes justifiaient des approches politiques distinctes, je ne vois pas de clivage évident pour les régionales. Il me semble assez logique que la question de listes communes soit posée, et qu’on aborde tous les sujets, de fond comme de gouvernance. D’autant que l’électorat de gauche réclame partout l’unité.

Des Verts ou des communistes pourraient présider des régions ?

Le meilleur moyen de gagner les régionales et de favoriser le rassemblement de la gauche pour 2012, c’est de poser la question. Le fait que certaines régions soient présidées par des partenaires du PS n’est pas un tabou et ne me choque pas. Nous devons le leur proposer. Un gouvernement de rassemblement de la gauche où ne figureraient que des ministres socialistes ne serait pas très sérieux…

Mais pour la plupart d’entre eux, les présidents de région se représentent…

Il n’y a pas de syndicat des présidents sortants ! Ceux-ci sont tous légitimes, mais les présidents ne sont pas uniquement préoccupés par leur réélection personnelle, ni totalement indifférents à la présidentielle. Si l’on ne s’intéresse qu’à son propre sort, cela veut dire que le PS n’existe plus.

Et l’alliance avec le Modem, alors que Vincent Peillon invite Marielle de Sarnez à la réunion de son courant ?

Il serait impensable de s’associer à une formation qui pourrait, selon les régions, faire l’appoint avec l’UMP ou le PS, et qui siège avec le groupe libéral au Parlement européen ! Les socialistes seraient ridicules s’ils constataient que ceux qu’ils ont invités à la tribune négocient plus tard avec l’UMP pour prendre une région à la gauche. Il faut donc que le Modem clarifie sa position. Appartient-il au camp des progressistes, ou pas ?

Que pensez-vous des primaires ?

Que les primaires soient ouvertes aux électeurs de gauche, c’est une bonne idée et je la défendrai. A condition qu’il y ait un projet commun. Il nous faut trancher toutes les questions sans réponse, le libre-échange absolu, la redistribution de la richesse, la propriété dans l’économie, la planification pour domestiquer l’évolution environnementale… Sans projet commun clivant avec le bilan et l’idéologie de la droite, les primaires n’auraient pas de sens.

Serez-vous candidat ?

Non. Ce qui m’intéresse, c’est de battre Sarkozy en 2012.

Comment vivez-vous votre non-réélection au Parlement européen ?

Comme un échec. Mais je ne vais pas gémir sur le sort d’un député européen non réélu.

Pourquoi être resté porte-parole ?

A la demande de la première secrétaire, de nombreux dirigeants et de mes amis politiques. Ceux-ci considéraient qu’une démission aurait rajouté à la crise du PS et favorisé la lecture, que certains veulent donner, selon laquelle nous avons perdu à cause de la ligne politique de Hamon.

Cette ligne, l’assumez-vous toujours ?

Je n’ai jamais renoncé à la défendre. Et je ne crois pas que la crise me donne tort.

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 13:27

Tribune “Pour un nouvel interventionnisme européen”

Posté le 10 juin 2009

Nicolas Mayer-Rossignol, ancien élève de l’Ecole normale supérieure, ingénieur du corps des Mines a publié ce texte dans Le Monde du 11 juin.

L’abstention massive aux élections européennes du 7 juin révèle un paradoxe : alors que l’Union traverse la pire crise économique et sociale de son histoire, l’enjeu d’une réponse européenne à cette crise n’a guère passionné les foules. Pourtant la crise est toujours là, et la question demeure : que peut faire l’Europe ?

Est-elle condamnée à regarder, bras ballants, passer les trains des délocalisations et des licenciements ? Quel est le niveau socialement utile, économiquement efficace et politiquement acceptable d’intervention de la puissance publique européenne ?

Paradoxalement, la réponse à cette question est peut-être à chercher dans le droit de la concurrence. Il n’y a pas d’arsenal législatif plus complet, d’action publique mieux outillée, de politique plus interventionniste que celle conduite en Europe au nom du désormais célèbre principe de “concurrence libre et non faussée”. Les autorités nationales et européennes de la concurrence peuvent infliger des amendes de plusieurs centaines de millions d’euros. Elles peuvent obliger une entreprise à se séparer de ses filiales. Elles peuvent mener des inspections sans préavis, confisquer des documents, poser des scellés. Elles peuvent empêcher des rapprochements stratégiques ou en favoriser d’autres.

Est-il souhaitable que l’Europe dispose de moyens aussi considérables pour appliquer un principe hautement contesté, et aussi faibles pour agir face aux licenciements ? Pourquoi la puissance publique devrait-elle s’excuser d’intervenir au nom des salariés, alors qu’elle le fait quasi quotidiennement au nom de la concurrence ?

Une mesure simple pourrait être prise : que l’Europe se dote d’une législation, contraignante dans tous les Etats membres, qui empêche les licenciements abusifs. Isolée, l’idée peut paraître irréaliste ; au prisme du droit de la concurrence, elle prend toute sa crédibilité.

De la même manière que le réseau des autorités nationales et européennes de la concurrence supervise les décisions industrielles des entreprises, l’Europe pourrait, si elle le souhaitait, se doter d’un réseau d’autorités de protection des salariés, disposant d’un véritable droit de regard sur les délocalisations et les licenciements sur son territoire.

De la même manière que les autorités de la concurrence disposent d’un pouvoir de sanction, les autorités de protection des salariés pourraient infliger des amendes quand des décisions sont contraires aux objectifs de progrès social, de croissance durable et de cohésion territoriale de l’Europe. Les entreprises, qui procèdent à des licenciements alors qu’elles distribuent des dividendes, pourraient être sanctionnées.

Les dérives nationalistes

De la même manière que les fusions et acquisitions sont soumises à l’approbation des autorités de la concurrence qui jugent de leur pertinence économique, les décisions industrielles ayant un impact social important requerraient l’accord des autorités de protection des salariés au regard de la situation de l’entreprise, de sa politique de répartition des bénéfices et de ses perspectives. La coopération des autorités au sein du réseau garantirait que les décisions soient prises de manière collective, en évitant les dérives nationalistes.

De la même manière que les autorités de la concurrence peuvent conditionner leur accord à certaines décisions stratégiques (se séparer d’une filiale par exemple), l’accord des autorités de protection des salariés pourrait dépendre de la mise en oeuvre de mesures sociales : plans de reclassement, augmentation des indemnités, développement de la formation professionnelle.

Les questions sociales et industrielles sont aussi incontestablement au coeur des préoccupations des citoyens européens qu’elles sont actuellement à la périphérie des politiques de l’Union. Pour peu que l’Europe se décide enfin à écouter ses peuples, le 7 juin peut marquer le début d’une nouvelle ère.

Avec un zeste de courage politique et d’inventivité juridique, l’Union peut dire “stop” aux licenciements abusifs. Paradoxalement, l’application d’un principe fondateur du libéralisme - la concurrence libre et non faussée - pourrait servir de modèle à un nouvel interventionnisme européen.

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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 09:38


L'assemblée générale de la Motion C "Un Monde d'Avance"
Vendredi 3 Juillet 2009
à 20h30
Maison des associations d'Écouen
Rue du four Gaudon (plan ci-joint)

à l'ordre du jour :
  • Bilan des élections européennes ;
  • Etat du parti, relance du projet socialiste et rassemblement de la gauche ;
  • vie du courant ;
  • questions diverses...
  • et verre de l'amitié participatif :
à l'occasion de cette dernière réunion de l'année que nous savons tardive, nous vous proposons de boire un verre tous ensemble et éventuellement de manger un bout. Vous êtes donc invités à apporter selon votre convenance nourriture et/ou boisson (quiches, tartes, salades, charcuterie, etc.) pour que nous partagions un moment convivial.


Amitiés socialistes,
pour "Un Monde d'Avance Val d'Oise"
Frédéric Faravel
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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 08:24
Sarkozy parle, l'UMP reste perplexe, le PS crie «Pschitt»
Links:
[1] http://www.mediapart.fr/club/blog/mathilde-mathieu
[2] http://www.mediapart.fr/club/blog/stephane-allies
[3] http://www.mediapart.fr/journal/france/220609/contre-l-egopresident-sarkozy-le-second-serment-du-jeu-de-paume
[4] http://www.mediapart.fr/files/Congres_0.pdf
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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 15:03
Posté par Stéphane Delpeyrat Européennes : gauche année zéro

Le 7 juin 2009 restera une date marquante pour les socialistes français et européens. Dans un contexte de crise économique et sociale qui n’a guère de précédent depuis 1929, la sociale démocratie, loin de porter les espérances des catégories populaires, s’est trouvée lourdement sanctionnée dans les urnes partout en Europe.

On peut certes arguer du caractère particulier de ce scrutin qui n’a jamais malheureusement mobilisé les foules, et particulièrement celles et ceux que nous souhaitons défendre et représenter. On pourra aussi se rassurer à bon compte en allant chercher tel ou tel élément de contexte, tel incident de campagne pour minimiser l’importance de ce résultat. Mais la réalité est là : partout les conservateurs et leurs alliés l’emportent en Europe, partout nous reculons que nous soyons au pouvoir ou dans l’opposition.

Il est vrai qu’historiquement les périodes de crise économique profitent rarement, contrairement à une idée reçue, à la gauche. Les crises portent en elles souffrances, inquiétudes et c’est alors plus la peur que la raison qui gouverne le choix des électeurs. Personne n’a oublié que la précédente « grande dépression » des années trente nous a conduit au fascisme, à la monté des nationalismes et finalement à la guerre. Il y avait donc quelque naïveté à penser que mécaniquement les peuples européens se tourneraient vers la gauche pour trouver une réponse politique à leurs inquiétudes. Pour l’instant, c’est bien le besoin d’ordre et de sécurité voire la recherche de gouvernements à poigne qui semble avoir été privilégié comme souvent en de telles circonstances. C’est au fond, sans doute, la principale explication de cette débâcle européenne des sociaux-démocrates. Il faut hélas tout de suite préciser que ceux-ci avaient de par leur dérive sociale libérale largement préparé le terrain.

Il y a peu, l’essentiel des grands pays européens était gouverné à gauche. L’espérance d’une Europe sociale protégeant les salariés de la financiarisation de l’économie, des délocalisations, du libre-échange sans précaution, du recul des services publics a-t-elle alors progressé ?

La réponse est malheureusement non. À l’époque, les thèses blairistes de la troisième voie « au-delà de la droite et de la gauche » se sont imposées partout en Europe, malgré quelques résistances notamment en France, au nom d’une modernisation du socialisme qui ne fut qu’une adaptation à la domination des idées libérales. Cette dérive nous a coûtés et continue de nous coûter cher.

Elle explique comment Messieurs Zapaterro et Brown, pour ne citer qu’eux, peuvent sans vergogne commencer cette campagne européenne en indiquant qu’ils soutiendraient la reconduction de Baroso à la présidence de la commission ! Il y a plus claire comme position pour partir au combat en prétendant changer l’Europe !

La crise européenne de la sociale démocratie n’est pas à rechercher plus loin. La conversion aux thèses libérales de nombre d e dirigeants sociaux-démocrates européens explique en grande partie le décrochage de l’électorat populaire et le sentiment d’abandon dont se sentent victimes les catégories sociales les plus précarisées par les effets de la mondialisation.

Il n’est guère surprenant dés lors que ceux-ci se réfugient dans l’abstention ou empruntent d’autres chemins. Le Parti socialiste est, comme les autres, victime de ce mouvement. Il fut souvent parmi  les partis européens celui qui fut le plus réticent à la vague sociale libérale. Mais au final, les contradictions même ici entre le discours et les actes ont produit des effets dévastateurs.

Le parti socialiste abordait qui plus est cette élection affaibli. Affaibli par deux défaites consécutives à l’élection présidentielle puis par le désastreux congrès de Reims. Le spectacle de nos querelles et de nos divisions sans fin achève de lasser les plus fidèles de nos soutiens.

Notre incapacité à porter ensemble un projet alternatif à la droite pour entraîner toute la gauche achève pour l’instant de nous décrédibiliser.

Le PS n’est plus aujourd’hui la force motrice de toute la gauche qu’il fut depuis 1971.

La feuille de route est donc claire. Pour le redevenir, il nous faut à nouveau rassembler les socialistes puis rassembler toute la gauche sur la base d’un véritable projet alternatif, qui redonne un sens à notre engagement sur la base de nos valeurs. C’est le travail qui nous attend. Il peut et doit être conduit rapidement.

Nos électeurs l’attendent et nous le demandent. Ils ne peuvent plus supporter que nous perdions de vue notre travail principal, notre raison d’être, battre Sarkozy en 2012, en nous abîmant dans de vaines querelles.

Le résultat des urnes le commande. Les conservateurs tout empressés de saluer la « victoire de Sarkozy » ont oublié de dire une chose essentielle. Le total respectif des voix de gauche et de droite montre une gauche majoritaire mais éclatée, divisée et une droite minoritaire mais unie autour de l’UMP. Il n’y a pas eu de glissement à droite de l’électorat. L’espoir est donc bien vivant et le désir d’alternance aussi.

Montrons nous dignes de cette espérance en sortant du climat mortifère dans lequel nous nous complaisons pour prendre la tête d’un nouveau rassemblement de la gauche que nos concitoyens appellent majoritairement de leur voeux (58% dans un sondage TNS Sofres). Il n’y a pas de désaccord programmatique majeur aujourd’hui à gauche. Sur la nécessité d’une Europe protectrice et non plus libérale, sur l’urgence sociale, sur la nécessité d’une nouvelle politique industrielle, sur la défense des services publics, sur la nécessité de placer l’environnement au coeur de toutes nos politiques, un large accord peut se construire rapidement. Sortons des lamentations et travaillons-y. Nous verrons alors que la victoire en 2012 est à portée de main à condition que nous réglions une fois pour toute une question stratégique : le choix de l’union de la gauche et des Verts plutôt que la confusion avec le Modem.

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 09:08
Municipales annulées : Goussainville bascule à gauche
NOUVELOBS.COM | 22.06.2009 | 09:24

Le socialiste Alain Louis est élu maire de la ville de Goussainville, dans le Val d'Oise, face au maire sortant (UMP) Antoine Casula. Les précédentes élections, entachées d'irrégularités, avaient été annulées par le Conseil d'Etat.

(Reuters)(Reuters)

La ville de Goussainville, dans le Val d'Oise, a basculé à gauche, dimanche 21 juin. Le socialiste Alain Louis a en effet été élu maire après avoir remporté le premier tour des élections municipales à Goussainville (Val-d'Oise) face au maire sortant (UMP) Antoine Casula. Ces élections ont été organisées après l'annulation du scrutin de mars 2008 par le Conseil d'Etat.
Lors de ce premier tour, la liste d'union de la gauche conduite par Alain Louis est arrivée en tête (51,02%) devant celle menée par Antoine Casula (48,98%).
Le scrutin a enregistré un taux d'abstention de 53,46 %.

Battu de 13 voix
Le 16 mars 2008, le maire sortant Antoine Casula avait battu son adversaire socialiste de treize voix.
Après le scrutin, Alain Louis avait déposé un recours. Le 15 mai dernier, le Conseil d'Etat avait annulé les élections municipales, confirmant ainsi la décision du tribunal administratif de Pontoise.
Dans sa décision du 16 octobre, le tribunal administratif avait pointé les irrégularités qui ont entouré la radiation de centaines d'électeurs dans les mois qui ont précédé le scrutin et conclut à "l'existence d'une manoeuvre dans l'établissement des listes électorales qui a eu pour effet d'altérer la sincérité du scrutin".
Durant ces deux dernières semaines, la commune d'environ 30.000 habitants a été administrée par une délégation spéciale installée par le préfet.
Goussainville était dirigée par la droite depuis 2001 lorsque Elisabeth Hermanville (RPR) avait succédé au communiste Michel Toumazet.

Bon gagnant
"En 2006, nous avions perdu de 95 voix en 2006 et de 13 voix en 2008. Ce soir, nous avons tordu le coup au proverbe qui dit 'Jamais deux sans trois'", a déclaré Alain Louis à l'issue du scrutin.
"Notre objectif est de faire de Goussainville une ville plus conviviale, plus dynamique et plus respectueuse de ses habitants et de son cadre de vie", a-t-il ajouté.
"Dans une élection, il y a toujours un gagnant et un perdant. Je respecte le choix des Goussainvillois et je présente mes félicitations à Alain Louis", a affirmé pour sa part Antoine Casula.
L'installation du nouveau conseil municipal doit avoir lieu samedi.

- Résultats du 1er tour du 21 juin 2009 :

Maire sortant : Antoine Casula (UMP)
Nombre de sièges à pourvoir : 39

Inscrits : 14.918
Votants : 6.941
Exprimés : 6.756
Abstentions : 53,46%

Liste Louis (PS, PCF, Verts) 3.447 voix (51,02%) 30
Liste Casula (UMP) 3.309 voix (48,98%) 9


- Rappel des résultats du 2e tour du 16 mars 2008 :
Maire sortant : Antoine Casula (UMP)
Nombre de sièges à pourvoir : 35

Inscrits : 14 967
Votants : 8 527
Exprimés : 8 271
Abstentions : 43,03%

Liste Louis (PS) 4.129 voix (49,92%) 8
Liste Casula (UMP) 4.142 voix (50,08%) 27

- Rappel des résultats du 1er tour du 9 mars 2008 :


Inscrits : 14.967
Votants : 7.749
Exprimés : 7.443
Abstentions : 48,23%

Liste Louis (PS) 2.635 35,40% Ballottage
Liste Sokhona (SE) 1.049 14,09% Ballottage
Liste Credeville (MoDem) 437 5,87%
Liste Casula (UMP) 3.322 44,63% Ballottage

(Nouvelobs.com)
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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 16:37

Communiqué de Presse

Nous avons pris acte de la décision du Conseil d’Etat d’annuler l’élection dans le canton d’Argenteuil-Est.

Il n’est pour autant pas interdit de s’étonner de cette décision alors que le Tribunal Administratif avait lui validé cette élection, surtout au regard des motifs incriminées qui tiennent aux anomalies d’organisation du scrutin d’un bureau de vote placée à l’époque sous la responsabilité directe de la Majorité de Droite d’Argenteuil. 

Cette décision a « curieusement » pour conséquence de pénaliser la majorité de Gauche du Conseil général  qui avait été conquise « à 1 siège » en mars 2008.

Chacun pourra en apprécier toute « l’opportunité ».

Le Parti socialiste a, dans ces conditions, décidé de soutenir dès le 1er tour, la candidature de Marie-José GAYZAC, titulaire et de Zouber SOTBAR suppléants qui avaient été élues tout à fait légitiment en mars 2008, afin que puisse être conforté la politique de réformes menée par la majorité de Gauche du Conseil général dirigée par Didier ARNAL.

Ainsi depuis 400 jours la Majorité de Gauche a tenu parole en s’engageant résolument pour la défense du pouvoir d’achat des familles, en créant une tarification de cantine plus juste dans les collèges ainsi qu’une aide directe aux familles pour employer une assistante maternelle.

La majorité de Gauche s’est engagée sur l’éducation de la Jeunesse avec la création de l’aide au permis de conduire, sur l’ouverture de l’école de la Deuxième chance, sur le plan numérique des collèges.

La majorité de Gauche s’est aussi engagée sur le chemin du Développement durable en créant une instance indépendante et pluraliste, le Conseil Départemental des Territoires pour faire du Val d’Oise le 1er Département Eco-responsable.

Et tout cela sans augmentation de la pression fiscale !

Aujourd’hui l’âpreté de la crise économique qui touche tous les Valdoisiens renforce la nécessité d’un Conseil général aux côtés de ses habitants pour relever les défis d’aujourd’hui pour le Département du Val d’Oise. Seule l’action entreprise par la Majorité de Gauche est en mesure d’y parvenir.

C’est la raison pour laquelle, nous appelons tous les électeurs du Canton d’Argenteuil Est à se mobiliser dès à présent pour ne pas se laisser voler la victoire de la Gauche de mars 2008 et permettre ainsi  la poursuite des réformes au service du plus grand nombre.

De la même  manière nous souhaitons que les électeurs de Goussainville se rendent massivement le 21 juin dans les bureaux de vote afin de tourner la page d’une gestion clanique et chaotique  d’une droite locale à bout de souffle en votant pour la liste de large rassemblement de toute la Gauche conduite par Alain LOUIS .

Dominique LEFEBVRE

1er Secrétaire fédéral
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