Ce site est l'expression départementale de la Gauche Républicaine & Socialiste fondée à Valence les 2 et 3 février 2019 par la fusion d'APRÉS et du MRC.
Le 20 mai, journée nationale de défense des services publics
Défendre les services publics partout en France
Au lendemain du meeting national de Marseille pour les élections européennes, le Parti socialiste organise une grande journée de mobilisation consacrée aux services publics.
Autant sur le plan national que sur le plan européen, la droite a mené une politique idéologique de destruction volontaire des services publics par leur mise en concurrence extrême, au mépris de la justice sociale.
Face à cette politique, nous souhaitons réaffirmer notre attachement au Pacte social dans le cadre européen. L'Europe de demain ne passera que par un renforcement de la cohésion sociale entre les citoyens européens. A ce titre, de nombreuses actions de défense des services publics auront lieu en France ainsi que des conférences de presse des têtes de liste du PS pour les élections européennes.
Réunion publique de clôture à la Bellevilloise, à Paris
Cette journée se clôturera par une grande réunion publique à Paris, organisée à la Bellevilloise de 19h à 22h sous forme de deux tables rondes avec des intervenants syndicaux et en présence d'Harlem Désir, tête de liste de la région Ile-de-France et Laurent Fabius, député de Seine-Maritime.
La première table ronde animée par Razzy Hammadi, secrétaire national aux services publics, sera axée sur les services publics au niveau national: La Poste, EDF GDF, RFI, Pôle emploi: autant de domaines seront abordés. Lise Kossibale, déléguée nationale aux services publics et à l'Europe animera la deuxième table ronde sur les services publics en Europe. Le débat portera notamment sur les SSIG et la transposition de la directive "Services" (également appelée directive "Bolkestein") qui doit se faire avant décembre 2009. Cette réunion publique aura lieu avec la participation de Michel Vauzelle, président de la région PACA et Jean-Louis Destans, président de l'Eure et se concluera par Harlem Désir, tête de liste de la région Ile-de-France et Laurent Fabius, député de Seine-Maritime.
L'événement sera diffusé intgralement en vidéo sur Changerleurope.fr
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Conférence de presse dans le cadre de l’élection européenne.
Avec Jean-Christophe Cambadélis, directeur de campagne – Harlem Désir, tête de liste région Ile de France et Benoît Hamon, Porte parole.
Jean-Christophe Cambadélis
Le scrutin de l’élection européenne ne se présente pas mal pour le PS : 22% c’est le score habituel du PS en campagne et suffisant pour la dernière ligne droite. Le scénario, redouté pour l’UMP, est en train de se mettre en place. A savoir, que le PS ne s’effrite pas, que le Modem attire un certain nombre de déçus de la droite, et que le total gauche n’a jamais été aussi haut. Enfin, se reconstitue une droite dure autour de 10% entre les listes Le Pen et de Villiers. Dans ces conditions le PS peut présenter serein ses propositions.
Harlem Désir
A moins de 3 semaines, le PS met trois messages sur la table.
Premier message, celui de la lutte contre l’abstention. Les sondages nous disent que près de 6 français sur 10 pourraient ne pas voter. C’est un grave danger, et et je dis à ceux qui sont tentés de ne pas voter : saisissez vous de votre destin européen. L’Europe le mérite. Ne vous laissez pas voler cette élection. L’Europe c’est l’essentiel de nos vies quotidiennes, de notre avenir et de la réponse à la crise.
La droite a voulu en faire une élection de second ordre. Elle a tout fait pour fuir la confrontation. En ne présentant pas de programme, en ne constituant pas ses listes, en n’entrant pas en campagne.
Nous voulons appeler les citoyens à un sursaut démocratique.
Le 7 juin, ni abstention, ni dispersion. Ce sera mon second message. Attention à la dispersion, il faut un vote clair et efficace pour changer l’Europe. L’UMP et la droite seraient les premières bénéficiaires de la dispersion des voix de gauche.
Mon troisième message. Nous voulons une vraie confrontation projet contre projet avec la droite. Tous les socialistes sont à la disposition des citoyens et des medias pour aller se confronter. Je demande un débat avec Michel Barnier à une heure de grande écoute sur une chaîne de télévision. C’est le moindre auquel ont droit les citoyens.
M. Barnier veut essayer de cacher à la fois le bilan et le programme des droites européennes les plus réactionnaires, adopté à Varsovie. Le slogan « quand l’Europe veut, l’Europe peut » est la plus grande publicité mensongère inventée par Nicolas Sarkozy depuis la présidentielle.
Tout ce qu’ils ont voulu, tout ce qu’ils ont pu c’est une Europe libérale.
Le PS veut réconcilier l’Europe avec les citoyens. Nous voulons une Europe qui propose un autre projet face aux gouvernements conservateurs.
Les gouvernements majoritairement de droite en Europe n’ont pas été capables de mettre en œuvre un plan de relance coordonné. L’Europe des gouvernements a voulu l’Europe libérale, l’Europe des capitaux, l’Europe de la déréglementation, réduite au marché. C’est la politique menée pendant 5 ans avec la commission Barroso à son service avec le soutien d’une majorité de droite au Parlement européen.
Nous proposons aux citoyens de reprendre le pouvoir en Europe pour construire une nouvelle société européenne, plus sociale, plus démocratique, plus écologique et plus indépendante. Nous les appelons donc à un acte de souveraineté populaire pour reconquérir notre Europe, à utiliser le vote ce même jour dans les 27 pays pour permettre d’utiliser le Parlement des peuples, le Parlement des citoyens pour orienter la construction européenne dans une nouvelle direction.
Le vote pour les listes socialistes est le seul qui permette d’ouvrir une nouvelle perspective en Europe, car il regroupe autour du Manifeste des 27 partis socialistes la perspective d’une autre politique économique et sociale.
Quelques uns des axes essentiels de ce Manifeste.
Doter l’Europe immédiatement d’un plan de relance de 100 milliards d’euros contre la crise pour investir massivement dans les transports, la construction, l’isolation thermiques des logements, la promotion des énergies renouvelables
Créer 10 millions d’emplois verts dans une économie durable. Nous voulons construire une Europe de l’énergie. Construire une Europe de l’innovation en consacrant 3% de la richesse européenne à la recherche, à l’université et à l’innovation pour préparer l’avenir. L’ensemble pour permettre de développer un nouveau modèle de croissance verte créatrice d’emplois durables en Europe.
Nous proposons un bouclier social pour les salariés, les chômeurs et les retraités : un pacte de convergence des droits. L’obligation de créer un salaire minimum dans chaque pays, étape vers un salaire minium européen. Interdiction des licenciements boursiers. L’adoption d’une directive cadre pour les services publics…
Nous sommes les seuls à avoir un programme construit par 27 partis européens. C’est une chance historique pour donner un nouveau cours à la construction européenne.
Nous sommes donc prêt à la confrontation des programmes.
Benoit Hamon
Dès cet après-midi, je serai, au côté de François Hollande et Didier Migaud, au CSA pour évoquer l’intégration des temps de parole du Président de la République et de l’exécutif dans la comptabilisation lors des campagnes électorales.
Nous profiterons de ce rendez-vous pour exiger la suspension de la diffusion du clip gouvernemental appelant au vote des européennes.
En effet, ce clip ne comporte aucune image du Parlement européen, et se termine par des images du G20 et de Nicolas Sarkozy, sans aucun rapport avec l’élection elle-même.
Ce clip a une grande similitude avec la campagne de l’UMP.
Additionné au fait que dans sa campagne, l’UMP ne distingue pas l’action du gouvernement avec les déplacements des ministres candidats ou encore les meetings du Président, trop c’est trop. Ce clip publicitaire est déplacé et ne doit plus être diffusé.
Nous sommes dans cette campagne avec optimisme et nous rééditons notre souhait de la confrontation avec le programme de l’UMP, notamment dans un débat télévisé.
Par Marine Turchi - Mediapart.fr
A mesure que l'échéance présidentielle approche et que le PS se délite, François Bayrou se positionne à gauche et se refait une virginité sur la scène européenne. Hier encore, à l'occasion de la 7e convention Europe du MoDem, organisée dans les locaux parisiens de la formation, il s'est défini comme «l'opposant le plus vigoureux».
A un mois des élections européennes, le président du MoDem entend bien montrer que même si ses troupes siègent au sein du groupe ADLE (Alliance des démocrates et libéraux européens, qui regroupe le parti démocrate européen et l'EDLR, le parti libéral européen) à Strasbourg, elles ne votent plus avec les ultralibéraux.
«Nous avons constamment, sans aucune exception, voté dans le sens de la défense des services publics», assurait le président du MoDem, le 10 mai, au Grand Rendez-vous d'Europe 1/Le Parisien. «Depuis que Bayrou est entré dans l'opposition, en 2007, il y a une réelle évolution, les eurodéputés MoDem votent avec nous sur les textes importants», affirme à Mediapart Alain Lipietz, député européen pour les Verts.
Dernier exemple en date: la directive sur le temps de travail des routiers. Visant à plafonner le nombre d'heures prestées hebdomadairement par les transporteurs afin d'améliorer leurs conditions de vie, elle a été rejetée à une courte majorité par le Parlement européen, le 5 mai, la gauche ne souhaitant pas voter une mesure qui ne s'applique pas aux indépendants.
Autre signe fort de ce changement de cap: les critiques de François Bayrou à l'encontre de José Manuel Barroso, le président de la commission européenne, dont il juge l'orientation «trop ultralibérale». Alors que les socialistes européens ne parviennent pas à s'accorder sur une candidature alternative à proposer au lendemain des européennes, le leader centriste a avancé, avec le co-président du Parti démocrate européen, deux noms. «Le premier est celui de Mario Monti», «personnalité du centre-gauche italien», et «le deuxième est celui de Guy Verhofstadt, le précédent premier ministre belge» qui fut «à la tête d'un gouvernement de centre-gauche», a souligné François Bayrou.
Une manière d'occulter que Mario Monti fut aussi l'ancien commissaire européen au marché intérieur (1995-99) puis à la concurrence (1999-2004) et «celui qui voulait empêcher l'Etat français de sauver Alstom en 2004 au nom de la concurrence et du libéralisme», ironise Frédéric Lefebvre, le porte-parole de l'UMP, qui accuse le président du MoDem de vouloir «masquer la réalité».
«[François Bayrou] est un ultraconservateur à l'anglo-saxonne» dont les «amis» [Ndlr: les eurodéputés du MoDem] siègent à Strasbourg avec les «ultralibéraux», accuse-t-il. Selon l'UMP, François Bayrou aurait aussi «un peu mis de côté son conseiller économique Jean Peyrelevade dont chacun sait qu'il a une politique économique ultra-conservatrice.»
«Entre 2004 et 2007, ils ont voté avec les ultralibéraux»
Pour autant, ce nouveau positionnement n'efface pas les années durant lesquelles les troupes de François Bayrou ont voté avec les libéraux. Et depuis quelques semaines, le PS s'emploie à rafraîchir la mémoire du leader centriste, quitte à donner dans la caricature (lire l'article de Libération du 14 mai). Le 24 avril, lors du premier meeting européen du PS, à Toulouse, Martin Schulz, le président des socialistes européens, était monté au créneau pour dégonfler «l'imposture Bayrou» (dixit Harlem Désir). «A la maison, il parle comme Karl Marx en exil mais, à Bruxelles, il est avec des sauvages néolibéraux», avait-il lancé (lire notre article du 25 avril).
Le 11 mai, c'était au tour de Razzy Hammadi, secrétaire national du PS aux services publics, de s'y coller. «Les déclarations de François Bayrou concernant les services publics sont au mieux un mensonge nourri d'ignorance, au pire une tentative manifeste et démagogique de tromperiedes électeurs, a-t-il accusé dans un communiqué. François Bayrou rentre dans cette campagne des européennes avec les habits du menteur et du manipulateur.» Et Razzy Hammadi de s'appuyer sur «trois votes parmi les plus importants pour l'avenir des services publics»:
Le lendemain, Benoît Hamon évoquait quant à lui «une drôle de campagne, qui marque la disparition de la famille démocrate-chrétienne qui a choisi de ne pas faire campagne sur l’Europe pour n’envisager que son rapport à Nicolas Sarkozy».
«Le MoDem n'a pas toujours défendu les positions du PS sur les services publics, mais il n'a pas pour autant voté avec les libéraux, reconnaît Gilles Savary, eurodéputé socialiste sortant (et non reconduit sur les listes), jeudi, dans Libération. Le MoDem a beaucoup évolué sur ces questions en dix ans. Depuis la dernière mandature, ils ont régulièrement aligné leurs positions sur celles du PSE, qui sont souvent moins radicales que celles des socialistes français.»
«Entre 2004 et 2007, [les eurodéputés centristes] votaient avec les ultralibéraux», reconnaît Alain Lipietz. Sur son blog, en octobre 2004, le député européen, évoquant le vote du Parlement sur la politique de la banque centrale européenne, notait que «les "centristes" du groupe ALDE (dont Mme de Sarnez, MM. Geremek ou Cavada – mais à l’exception du juge Di Pietro)», furent «particulièrement "radicaux"», faisant «systématiquement passer des amendements plus ultralibéraux que les amendements de compromis acceptables que proposait Karas, membre du Parti populaire européen. On mesure ici la sincérité de la campagne des candidats UDF en faveur d’une Europe sociale…».
«Ils ont voté les pires horreurs à propos de mon rapport sur la banque centrale européenne, allant jusqu’à affirmer que la cause du chômage en Europe était l’insuffisance de la durée du travail», rappelait-il quelques mois plus tard.
Rebelote en janvier 2005, lors du vote des amendements (de la gauche) demandant aux États-Unis de ratifier l’accord de Kyoto et le protocole sur la cour pénale internationale: les élus centristes votent contre. Dans un billet intitulé «L'UDF s'enfonce», Alain Lipietz s'interrogeait: «Cette attitude de l’UDF traduit-elle une volonté de se démarquer de Chirac sur la droite? Ou s’agit-il plus simplement d’une succession de maladresses, Bayrou ayant cru malin de flatter son électorat supposé islamophobe, et ses députés, d’autre part, suivant aveuglément les "feuilles de votes" concoctées par les salariés du groupe libéral-démocrate où ils sont inscrits, sans même prendre la peine de vérifier leur sens politique?» C'était il y a quatre ans, Marielle de Sarnez était déjà députée européenne et François Bayrou président de l'UDF.
Marielle de Sarnez, elle, affirme que «tout est clair depuis le début»: «Nous sommes en accord avec les libéraux sur les questions institutionnelles mais pas sur les questions économiques et sociales.»
Posté par Henri Emmanuelli
Le rapport de Monsieur COLIS, directeur général de l’INSEE, appelle de lourdes réserves : contrairement à ce que conclue ce rapport, la part des valeurs dans la valeur ajoutée n’est pas restée stable. Selon le mode de calcul -parce qu’il en existe plusieurs- la diminution est de 3 à 5 points, soit 60 à 90 milliards d’euros. Ce qui n’est pas rien.
Encore faudrait-il analyser ce qui s’est passé à l’intérieur de la masse salariale. Vérifier notamment que l’on ne confonde pas la rémunération des managers avec la masse salariale.
Ce rapport conclue par ailleurs que le sort des salariés les plus modestes s’est amélioré. C’est inexact, sauf à confondre les faibles rémunérations avec d’autres formes d’emplois à temps partiel.
En l’état, il est difficile d’accepter ce rapport comme base de discussion sur le sujet.