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24 juin 2021 4 24 /06 /juin /2021 09:48

La Gauche Républicaine et Socialiste se réjouit que Julien Bayou, Audrey Pulvar et Clémentine Autain aient immédiatement annoncé, au soir du dimanche 20 juin 2021, leur intention de constituer une liste commune pour le second tour. La division au premier tour, alors que les programmes étaient si proches, n’étaient en rien justifiées ; cette situation n’a sans doute pas non plus aidé à mobiliser les électeurs.

Cependant l’abstention massive, notamment en Île-de-France, démontre à quel point notre système institutionnel est mal en point et que la confiance entre les citoyens et leurs institutions, mais aussi les organisations politiques qui donnent d’elles un spectacle peu reluisant, est profondément atteinte, surtout quand certaines listes entretiennent la confusion en ne parlant jamais des dossiers régionaux ou de leur bilan. Il ne suffira pas pour que les Valdoisiens et les Français retrouvent le chemin des urnes de leur « faire la leçon » et de leur donner des ordres.

La Gauche Républicaine et Socialiste appelle à voter massivement pour cette liste de rassemblement de la gauche et des écologistes qui sera conduite par Julien Bayou et qui – si les électeurs le lui permettent – est en capacité de battre la droite conservatrice de Valérie Pécresse et lui reprendre le conseil régional, après 6 années d’actions calamiteuses. Face à la liste Bayou qui défend un programme concret pour agir au niveau régional, Mme Pécresse et ses amis – mais aussi la liste de la majorité présidentielle – préfèrent aussi emplir les médias d’insultes et de désinformation : c’est la démonstration d’une forme de panique des droites conservatrices et libérales, incapables d’assumer leur programme et leur bilan.

Le dimanche 27 juin 2021, nous appelons les électeurs dubitatifs qui ne sont pas allés voter le 20 juin à se déplacer pour s’exprimer ; nous appelons les électeurs des listes de gauche du premier tour à se mobiliser à nouveau : tous ensemble, nous pouvons mettre Valérie Pécresse à la retraite ; tous ensemble, nous pouvons porter la justice sociale, l’urgence climatique et la République au premier plan des actions régionales, en votant pour la seule liste qui le propose, celle conduite par Julien Bayou.

LE 27 JUIN 2021, VOTONS ET FAISONS VOTER POUR LA LISTE BAYOU
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5 octobre 2020 1 05 /10 /octobre /2020 08:47

Après avoir consulté l’ensemble des formations politiques de gauche et écologistes, constaté les résultats des élections sénatoriales, la GRS appelle au rassemblement le plus large dès le premier tour des élections départementales et régionales.

Les différences programmatiques sur les sujets locaux entre nos formations ne justifient en rien un éparpillement qui mènerait immanquablement à la défaite collective.

Dans cette logique nous appelons le Parti Communiste FrançaisEurope Ecologie-Les VertsGénération.s, le Parti SocialisteLa France InsoumiseLes Radicaux De Gauche, le Parti de GaucheNouvelle DonnePlace PubliqueEnsemble, le Parti Radical de GaucheGénération ÉcologieRépublique & Socialisme et Gauche Démocratique et Sociale à constituer un nouveau front populaire pour répondre aux urgences sociales, écologiques et démocratiques, créer une puissante force de gauche contre le macronisme et ses alliés, contre la droite et pour faire reculer l’extrême droite.

Adopté par le Collectif d’Animation National de la Gauche Républicaine et Socialiste le 28 septembre 2020.

élections départementales et régionales 2021 : déclaration du Collectif d'animation national de la GRS
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12 juin 2020 5 12 /06 /juin /2020 15:54

Le dimanche 28 juin 2020 se tiendra le second tour des élections municipales. Après deux mois et demi d'écart, et de lutte contre la pandémie de COVID-19 pendant laquelle le Maire de Bezons et son équipe n'ont pas ménagé leur énergie pour soutenir et accompagner les Bezonnais, nous voulons réaffirmer avec force que nous soutenons la liste Avec Dominique Lesparre, Vivons Bezons qu'il conduit.

Nous sommes engagés aux côtés de Dominique Lesparre, Florelle Prio qui mènent une équipe de rassemblement au service de la solidarité, de la justice sociale, du renouveau de la ville et de l'environnement. Une équipe de gauche qui répond aux besoins concrets des Bezonnais.e.s dans laquelle sont engagés nos camarades Frédéric Faravel et Martin Lolo.

Pour Bezons, la liste que nous soutenons propose :

👐🏻 Une ville de gauche qui porte toujours haut ses valeurs de solidarité : cantine gratuite pour tous, plus de moyens pour le centre d’action sociale, maison des Femmes, moyens aux associations renforcés ;

🍻 Une ville qui continue à se moderniser, où on pourra faire ses courses, se divertir, s’épanouir, faire du sport, boire un verre ou aller au restaurant entre amis ;

👨‍👩‍👧‍👦 Une ville qui donne sa place à chacun : logement pour tous, privé et social, de qualité, nouvelles crèches, écoles rénovées ;

🛠🧰 Une ville qui rayonne, attirant de nouvelles entreprises, de nouveaux emplois dont pourront bénéficier tous les Bezonnais ;

🌳 Une ville qui poursuit sa transition écologique, avec de nouveaux espaces verts et un parc Bettencourt rénové, des berges de Seine toujours mieux aménagées, de nouvelles pistes cyclables, des bâtiments neufs aux dernières normes écologiques.

Nous appelons les électeurs du premier tour et tous les abstentionnistes à se mobiliser pour apporter leur voix quel que soit leur vote du premier tour sur la liste Avec Dominique Lesparre, Vivons Bezons. Personne ne doit se laisser abuser par celles et ceux qui se prétendent de gauche mais menacent de faire basculer la ville de Bezons à droite par leur maintien ou en fusionnant avec elle : nous appelons EELV et le Parti Socialiste a désavoué la liste conduite par Nessrine Menhaouara qui a fusionné avec LREM et le centre droit. La preuve est faite, après qu'elle a mené campagne avant le premier tour sur des modes clientéliste et communautariste et dénonçant les réalisations qu'elle a pourtant soutenu durant tout le mandat précédent, que cette candidate n'a aucune conviction, que l'intérêt des Bezonnais.e.s ne l'intéresse pas et qu'elle n'est motivée que par sa seule ambition personnelle. Elle ne mérite pas de représenter la gauche. C'est un danger pour Bezons et ses habitants.

🔴 LE 28 JUIN, PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER !

VOTEZ ET FAITES VOTER POUR

Avec Dominique Lesparre, Vivons Bezons !

La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020
La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020
La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020La Gauche Républicaine & Socialiste soutient Dominique Lesparre à #Bezons pour le dimanche 28 juin 2020
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9 juin 2020 2 09 /06 /juin /2020 11:48

Ça y est, Ils ont tout compris !

Après 3 mois de résistance face au virus, au bout d’un engagement et d’un épuisement total, les soignants sont entendus et récompensés.
Le gouvernement autorise le don d’une journée de congé pour les soignants.
Si on ajoute les médailles et les primes inégalement distribuées, on ne voit vraiment pas ce qu’ils leurs faut de plus !
Voici en quelques mots l’intégralité de la vision politique de la santé du gouvernement.

Et pourquoi pas un tirage spécial du LOTO, ou alors la vente de timbres à l’effigie de l’hôpital ou l’édition d’un guide pratique pour ne pas tomber malade et ne pas surcharger les lits hospitaliers et ainsi permettre la rentabilité de la santé. « soyez responsables, ne vous soignez pas ! »

Parce que pour ce gouvernement, la santé n’est qu’un problème de rentabilité !

L’appel à manifester le 16 juin est légitime, démocratique et responsable.

Légitime, parce que porté par un combat qui dure depuis de nombreux mois, suivi par une majorité de professionnels de la santé, en détresse et en situation de maltraitance institutionnelle et soutenu par la population.

Démocratique, parce que dans une période où les lois d’urgence confinent la représentation nationale, seule la voix de la rue peut se faire entendre.

Responsable, parce que la crise sanitaire que nous traversons n’a été gérée que par le dévouement et l’inventivité des soignants et de tous ceux qui sont désormais connus sous l’appellation des premiers de corvée pendant que le gouvernement continuait ses mensonges au sujet des masques et des tests.

La réponse du gouvernement à cet appel à manifester est portée par ses préfets : Interdiction de manifester !

Il n’y a rien de plus anticonstitutionnel que cette réponse autoritaire et nous ne pouvons nous y résoudre. 

Parce que la santé ne peut se jouer à la loterie, parce que les soignants ne veulent pas la charité mais la solidarité de tous, parce que nos vies valent mieux que leurs profits, la Gauche Républicaine et Socialiste propose aux Français, plutôt que de donner un jour de congé aux soignants, de poser une RTT le 16 juin et de venir manifester aux côtés des professionnels de la santé pour enfin acter que la santé est un bien commun et que l’hôpital public en est son instrument.

Le 16 juin, en responsabilité, et en respectant les gestes barrières, nous devons faire corps solidaire pour sauver l’hôpital et lutter contre le virus de la financiarisation de la santé. 

La Gauche Républicaine et Socialiste appelle toutes celles et tous ceux qui ont applaudi les soignants le soir à leur fenêtre pendant le confinement à rejoindre les manifestations dans la rue le 16 juin aux côtés des soignants.

Le 16 juin, manifestons avec les Soignants !
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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 08:21

Le 26 mai dernier, les 20 organisations associatives et syndicales (dont la CGT, ATTAC, Greenpeace ou OXFAM France) qui avaient publié fin mars sur le site de France Info la tribune « Plus jamais ça » ont présenté leur plan de sortie de crise intitulé « Plus jamais ça : un monde à reconstruire ! ». Quelques jours plus tôt, ces 20 organisations avaient convié plusieurs mouvements et partis politiques, dont la Gauche Républicaine & Socialiste, pour discuter de leurs propositions et engager une démarche collective de long terme qui prépare « le jour d’après ».

Alors que fleurissent un peu partout tribunes et appels en tout genre, nous considérons le travail engagé par ce collectif particulièrement utile car il cherche à établir des objectifs concrets, plutôt que des déclarations de principes, l’invocation de « valeurs » qui tiennent parfois plus de la posture que de l’engagement. C’est tout l’intérêt de l’intervention directe dans le débat public d’organisations habituées à être dans l’action concrète au quotidien. Nous partageons également la volonté affichée par les membres de ce collectif de tout autant penser aux réalités du « monde avec » (le virus) et à ne pas simplement rêver du « monde d’après ».

Contrairement à ce qu’une certaine presse cherche à démontrer ce plan en 34 points ne pêche en rien par un excès de « radicalité », et quand bien même nous ne voyons pas en quoi la radicalité en matière économique, sociale et écologique constituerait un handicap, tant le cours du monde démontre la nécessité d’une grande bifurcation après des décennies de mondialisation néolibérale et productiviste.

Nous partageons avec ces organisations la conviction qu’il faut d’abord et avant tout garantir les conditions pour un déconfinement assurant la sécurité sanitaire, la démocratie et les droits fondamentaux. En effet, notre pays va devoir s’adapter à une présence durable du virus en espérant que soient identifiés des traitements efficaces et soit découvert un vaccin au plus vite. D’ici là, il faut mobiliser tous les moyens nécessaires pour remettre à niveau notre système de santé mis à mal par des années d’austérité, de protéger nos concitoyens, de reprendre une activité économique afin d’éviter des destructions encore plus fortes d’entreprises et d’emplois. De même, il n’est pas acceptable de faire perdurer des mesures régressives en termes de droit du travail et de libertés publiques, par ailleurs inefficaces pour lutter contre la pandémie ; l’état d’urgence sanitaire doit donc cesser au plus vite.

Face à la crise économique et sociale majeure qui s’annonce à l’échelle de la planète, nous partageons également en bien des points la nécessité de prendre le contre-pied de la doxa néolibérale qui a conduit nos sociétés dans le mur, sans favoriser le développement réel d’autres continents qui continuent d’être livrés au pillage et à l’exploitation. La « mondialisation heureuse » a toujours été un mirage toxique : le temps est venu de prendre des mesures concrètes au niveau national, européen et international pour mettre un terme à ce processus délétère. Il est temps de changer la hiérarchie des priorités. L’augmentation des salaires, au premier rang desquels doit se situer le nécessaire rattrapage en matière d’égalité salariale femmes-hommes, l’encadrement des licenciements, la nécessité de garantir des conditions de vie dignes pour tous, l’urgence de transformer nos modèles agricoles et systèmes d’alimentation ou encore la volonté de fonder les relations internationales avec les pays du sud sur de nouvelles bases plus saines et plus décentes : ce sont des orientations incontournables.

Nous nous situons également en phase avec les objectifs en matière de politique financière, monétaire, bancaire et fiscale. Nous nous tenons à la disposition de tous les partenaires de cette démarche pour approfondir les propositions en matière de commerce international et pour poser les bases d’une véritable économie républicaine.

Enfin, dans la même perspective, nous considérons que nous ne pouvons plus remettre à plus tard la question de l’urgence écologique ; trop souvent jusqu’ici les mesures annoncées de manière multilatérale ou nationale se sont avérées être des vœux pieux. Les dirigeants du pays continuent de vanter l’excellence de notre action en rappelant la conclusion sous l’égide de la France de l’Accord de Paris en 2015 : la vérité est toute autre, car notre pays ne cesse de reculer devant les objectifs qu’il s’est fixé tout en faisant reposer le poids des efforts sur les plus fragiles. Il est temps de conduire des politiques d’écologie populaire. La transition écologique est complémentaire avec la création de centaines de milliers d’emplois ; elle doit organiser à une vaste échelle une reconversion professionnelle qui permette de maintenir les emplois actuels, d’en créer de nouveaux, et de qualité ! Le plan présenté le 26 mai suppose, justement, une planification écologique pour ne pas relancer un modèle insoutenable et pour rendre complémentaires ces exigences sociales et écologiques.

Ce plan en 34 points est une première étape prometteuse. Nous souhaitons donc durablement nous inscrire dans cette démarche car nous considérons qu’elle est en cohérence avec deux convictions pratiques et stratégiques qui nous animent : la nécessité de construire un véritable programme commun de gouvernement pour la transformation concrète du pays ; la nécessité de construire, pour le porter au pouvoir et en accompagner la mise en œuvre, d’un nouveau Front populaire, qui mobilise au-delà des seuls partis politiques.

Nous sommes également convaincus qu’il ne suffit pas de rêver du « monde d’après ». Les forces qui nous ont conduits dans l’impasse actuelle ne vont pas gentiment s’écarter pour laisser émerger un monde et une société plus fraternels parce qu’une partie des Français aura été confinée pendant deux mois et que des centaines de milliers d’êtres humains dans le monde auront été victimes du CoVid-19. Au contraire, à bien des égards, dans notre pays et dans le reste du monde, les exemples sont légions indiquant que le choix du libéralisme autoritaire ou même la dérive fasciste pourraient être l’issue du processus. Nous ne pouvons rester les bras ballants. Nous nous tenons donc prêts à poursuivre le travail, pour compléter les 34 mesures déjà proposées et aussi pour réfléchir aux voies et moyens concrets de leur mise en œuvre.

Demain commence aujourd’hui !

La France et un monde à reconstruire
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26 février 2020 3 26 /02 /février /2020 10:26

Vous retrouverez ici les premières vidéos de campagne des candidats de la Gauche Républicaine & Socialiste dans le Val-d'Oise.

Le lancement de campagne de "L'avenir ensemble" à Montmorency, avec Adélaïde Piazzi, conseillère municipale et avocate, et Hélène Bonnet, militante associative.

La présentation des propositions phares de la liste "Avec Dominique Lesparre, vivons Bezons", où nos camarades Frédéric Faravel, coordonnateur national adjoint des pôles thématiques de la GRS, et Martin Lolo, adjoint au Maire...

La présentation de la liste "Herblay, écologique et solidaire", conduite par notre camarade Jean-François Dupland, qui rassemble toutes les forces de gauche et écologistes.

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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 13:46

Sébastien et Adélaïde ont été des militants socialistes modèles. Mais aujourd'hui, c'est fini. Ils claquent la porte et se tournent désormais vers "Après", le mouvement lancé par l'aile gauche du PS.

À l’initiative du député européen Emmanuel Maurel, et de la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, une nouvelle formation politique a vu le jour. "Aprés" (Alternative pour un programme républicain, écologiste & socialiste), entend rassembler les déçus du Parti socialiste. La toute jeune formation s’est déjà rapprochée des Insoumis à l’approche des élections européennes.

Près de trois semaines après leur départ fracassant, la sénatrice et le député assurent être suivis par 1000 cadres, élus et militants déçus du parti socialiste. Dans le Val d'Oise, ils seraient plusieurs dizaines à avoir claqué la porte du parti. Décision douloureuse mais nécessaire, disent-ils.

"Le PS on y croit plus"

C’est le cas de Sébastien et Adélaïde, militants socialistes modèles qui ont passé des dizaines d'années à coller des affiches quitte à rogner sur leur vie de famille : "J’avais l’impression au fur et à mesure en tant que militant du PS, d’être face à un mur vis-à-vis de nos anciens électeurs. La plupart du temps c’était de l’indifférence. Le PS on y croit plus", explique Sébastien.

Ils ont rejoint "Aprés", le mouvement lancé par l'aile gauche du PS désormais allié pour les européennes avec Jean-Luc Mélenchon : "Quelles sont les forces qui comptent à gauche ? c’est d’abord celle de la France insoumise qui a su convaincre au cœur de l’électorat de la gauche", ajoute Sébastien.

"Le PS n’a plus de colonne vertébrale. On verra si avec Jean-Luc Mélenchon Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann si on arrive à créer une dynamique", avance pour sa part Adélaïde. Un cadre du parti socialiste a tout de même tenu à prévenir les militants qui voudrait quitter le PS : "Ceux qui veulent tenter l'aventure Mélenchon se trompent car il ne pourra jamais rassembler la gauche", dit-il sous couvert d’anonymat.

Juliette Droz et Benjamin Pelsy (avec G.D.)

Sébastien Lombard et Adélaïde Piazzi, militants socialistes d'APRÉS dans le Val-d'Oise répondaient le 7 novembre 2018 aux questions de Juliette Droz de RMC

Sébastien Lombard et Adélaïde Piazzi, militants socialistes d'APRÉS dans le Val-d'Oise répondaient le 7 novembre 2018 aux questions de Juliette Droz de RMC

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1 novembre 2018 4 01 /11 /novembre /2018 17:26

tribune publiée par Gaëtan Gorce, Marie-Noëlle Lienemann & Emmanuel Maurel dans Le Huffington Post30/10/2018 18:21 

Nos électeurs l'ont compris avant nous. Ce qui lui reste de dirigeants ne cesse de se revendiquer explicitement d'une autre étiquette.

Voilà trop longtemps que le Parti socialiste ne l'est malheureusement plus que de nom. Nos électeurs l'ont d'ailleurs compris avant nous, délaissant un pavillon qui ne couvrait plus que des marchandises incertaines dont ils n'étaient plus la destination.

Non seulement le dernier quinquennat nous a montré que la grande et belle idée qui lui sert de patronyme n'inspirait plus sa politique, mais comment ne pas voir que ce qui lui reste de dirigeants ne cesse de se revendiquer explicitement d'une autre étiquette, comme gênés par celle que l'histoire leur a confiée: ils furent brièvement progressistes, renoncèrent même durant quelques mois à l'Assemblée au titre même de socialiste, avant de se découvrir sociaux-démocrates désormais.

Pareille évolution sémantique peut se comprendre : le socialisme est depuis toujours une exigence ! Lourde à satisfaire. Celle de travailler au service des plus modestes, des laissés-pour-compte, hier de la révolution industrielle, aujourd'hui de la mondialisation financière, demain de la crise climatique qui vient! Elle suppose donc une éthique, qui éloigne des facilités du moment, du courage, et implique des ruptures. Ce à quoi ne sont plus prêts celles et ceux qui se réfugient derrière ce qu'il faut bien appeler un anachronisme, qu'un rapide détour par notre histoire nous aidera à définir.

Se référer aujourd'hui à la social-démocratie, qui plus est en France où elle n'a jamais pris racine, ne relève-t-il pas d'abord de la paresse intellectuelle et en tout cas d'une erreur de syntaxe et de concordance des temps ?

Face au capitalisme brutal du 19e siècle, le premier socialisme, instruit aussi de la violence des répressions de juin 48 ou de mai 71, fut celui qui choisit, faute d'alternative, la voie révolutionnaire, celle de la transformation radicale des rapports de production. Ambition qui perdurera, au moins dans la forme, jusqu'à l'entre-deux guerres, ravivée dans sa colère par la barbarie des tranchées.

Confronté au nouveau capitalisme des Trente Glorieuses, le socialisme de deuxième génération choisit, lui, le compromis d'un progrès, économique et social, partagé, échangeant l'implication croissante des travailleurs au service d'une productivité explosive contre un système complet de protection sociale et de droits au travail.

Parce qu'elle fut tout ce deuxième temps à la manœuvre, la social-démocratie, d'abord dans le nord de l'Europe, y gagnât ses lettres de noblesse. Et donc notre respect.

Mais s'y référer aujourd'hui, qui plus est en France où elle n'a jamais pris racine, ne relève-t-il pas d'abord de la paresse intellectuelle et en tout cas d'une erreur de syntaxe et de concordance des temps ? Tous les progrès accomplis alors furent accomplis dans un cadre national : or, le capitalisme s'est mondialisé. Ils le furent sous la pression d'un mouvement ouvrier puissant et organisé: il est partout affaibli ou délité ! Et face à un patronat local disposé au compromis: du haut de son pouvoir multinational, il ne l'est plus et s'attaque au contraire partout sans vergogne au modèle social auquel ses prédécesseurs avaient consenti !

Autrefois le patronat local était disposé au compromis face à un mouvement ouvrier puissant. Du haut de son pouvoir multinational, le patronat ne l'est plus et s'attaque partout sans vergogne au modèle social auquel ses prédécesseurs avaient consenti.

Se revendiquer aujourd'hui "social-démocrate", c'est donc au mieux ne pas voir ce qui a changé par rapport au monde d'hier, au pire s'y résigner faute de vouloir renouveler les instruments du combat. D'ailleurs les tenants de la ligne néolibérale ont, eux, très vite choisi leur camp, à savoir une forme de soumission à l'ordre dominant, réduisant l'ambition à un accompagnement plus "social" d'une logique destructrice et contraire à ce qu'ils prétendaient défendre.

En tout cas, à en juger par le bilan du dernier quinquennat, c'est bien à cela que nos concitoyens en tout cas ont conclu, jugeant pour la plupart que l'on ne les y reprendrait plus.

Le socialisme est du coup en danger. Non parce que ceux qui croient encore en sa vertu propulsive ont quitté un parti qui ne s'en réclame plus. Mais parce que ceux qui avaient la charge, officielle au moins, de le faire vivre et de le renouveler n'ont pas même failli : ils n'ont rien entrepris. C'est ailleurs que d'autres s'y sont mis et c'est ailleurs qu'à notre tour nous allons nous remettre au travail pour imaginer un projet politique visant à rendre à ceux qui sont du mauvais côté du pouvoir et de la richesse les moyens de reprendre toute leur place dans un monde respectueux des hommes et de la planète qui les portent.

Aussi est-ce pour rester nous-mêmes, fidèles à une idée qui vient de loin que nous quittons ce qui du grand parti vivant que nous avons connu est devenu un appareil anonyme et sans âme. L'abandon de son siège, cette défaite de Solférino, en fournit d'ailleurs l'illustration symbolique : ce n'est pas nous qui quittons le parti, c'est lui qui s'en va, laissant avec ses souvenirs l'âme de ses combats.

Si nous n'y appartenons plus, c'est donc pour mieux rester socialistes ! C'est pour mieux revenir un jour réveiller la vieille carcasse, comme le firent avant nous ses refondateurs à Épinay qui rapportèrent de l'extérieur de la "vieille maison" la flamme que ses locataires d'alors, un peu comme ceux d'aujourd'hui, avaient égaré.

Autres temps, autre méthodes. Mais l'enjeu demeure bien la renaissance d'un puissant mouvement incarnant tout à la fois un combat culturel, civilisationnel, des ruptures avec le capitalisme et le libéralisme et une capacité à changer concrètement la vie de nos concitoyens, l'organisation de la société par l'accès au pouvoir et au gouvernement. Autres temps, autres enjeux tout aussi bien. Si ceux du travail, bouleversé et subordonné par le numérique, restent déterminants, ceux de l'écologie seront désormais parties prenantes d'un projet socialiste auxquels le gaspillage des ressources naturelles, la mise en danger de la bio-diversité, la course à la productivité folle qui caractérise le capitalisme d'aujourd'hui donnent une nouvelle actualité et une indiscutable urgence. Nous sommes entrés dans le "capitalocène" et devrons en tirer toutes les conséquences tant en termes de réhabilitation de l'intervention et de la prévision publiques que de la promotion de nouveaux modèles de production et de consommation, de propriété et d'échanges.

Nous sommes entrés dans le "capitalocène"et devrons en tirer les conséquences tant en termes de réhabilitation de l'intervention publique que de la promotion de nouveaux modèles de production, de consommation, de propriété.

Rome n'est plus dans Rome ! Le socialisme n'est plus dans son parti. Il est tout où nous sommes, nous, vous, nous qui nous voulons, vous qui vous sentez ses héritiers, héritiers si fidèles à son histoire que son avenir seul nous réunit.

La tâche est enthousiasmante.

A l'instar des générations qui nous ont précédés, nous allons devoir chercher les voies nouvelles de la justice et de l'émancipation en les dégageant du fatras idéologique qui les a submergées et justifié le creusement des inégalités, la mise en coupe réglée des ressources de la planète, l'indifférence au sort des peuples.

Quelle formidable ambition que de chercher à réinventer non seulement la façon de tenir tête à l'hubris des puissants, mais de faire revivre la solidarité et recréer les conditions de l'émancipation collective dans une "société des individus" ; que de vouloir remettre dans la main des hommes la clef des changements technologiques incessants et auxquels leur vie est désormais soumise; que de vouloir rendre un bout d'espoir à celles et ceux qui n'ont pas d'horizon. Et cette tâche nous concerne tous. Aussi entendons-nous la mener non à l'abri de nouveaux murs mais en jetant des passerelles entre les différents îlots où la gauche, dans sa diversité, s'est réfugiée.

Le socialisme, comme tous les humanismes conséquents, est fait de l'étoffe des rêves sans lesquels le monde serait encore à l'âge de pierre.

Voilà ce qu'est un socialiste : l'héritier d'une volonté d'organiser le monde pour la justice par la démocratie. Pas celui d'un appareil déserté ni l'affidé d'un système moribond.

"Nous ne quittons pas le PS, c’est le socialisme qui l’a quitté depuis longtemps" - tribune dans Le Huffington Post
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15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 08:48

communiqué de presse du lundi 15 octobre 2018 des membres de « L'Union & l'Espoir » au sein du PS du Val-d'Oise

Élus locaux et responsables valdoisiens du Parti socialiste, nous annonçons aujourd'hui notre départ du PS avec d'autres militants.

Nous nous sommes engagés parce que nous voulions une société plus juste, une société plus libre, une société plus démocratique, parce que nous voulions agir pour améliorer la vie de nos concitoyens, au plus près d'eux évidemment, mais aussi plus largement porter des réformes qui mettent en œuvre un idéal révolutionnaire – Liberté, Égalité, Fraternité – pour changer la vie.

Le socialisme est né de la conscience de l'égalité humaine, alors que la société où nous vivons est tout entière fondée sur le privilège. Longtemps, il nous est apparu que le PS était l'organisation politique capable de transformer le réel dans ce sens. Nous constatons avec tristesse et regret qu'il a cessé de l'être.

Depuis 25 ans, l'ensemble de la social-démocratie européenne a peu à peu cédé devant le Libéralisme et a cessé de résister devant les multinationales et les intérêts privés des groupes financiers. Pendant quelques années, le PS a semblé moins atteint par la dérive initiée par Tony Blair. Las, le mandat de François Hollande a démontré qu'au pouvoir nous avions également abdiqué devant la « pensée unique ». On connaît les conséquences : des réussites ténues, mais une politique injuste socialement, inefficace économiquement, des écarts sur nos valeurs républicaines (politique migratoire, déchéance de nationalité), une incompréhension puis un rejet par nos concitoyens, par le peuple de gauche.

La déroute électorale du PS a laissé s'affronter un populisme libéral (Emmanuel Macron) et un populisme xénophobe (Marine Le Pen). Nombre de dirigeants « socialistes » étaient prêts en 2017 à vendre leur âme pour un soutien du nouveau Président.

On aurait pu imaginer que le PS apprendrait de la double déroute présidentielle et législative : il n'en est rien. Le congrès d'avril 2018 a reconduit une équipe renouvelée en apparence mais dans la continuité de ceux qui nous avaient menés au désastre : aucun bilan du quinquennat, un parti en pleine inertie, incapable de parler au reste de la gauche et au mouvement social, sans orientation, inaudible des Français. La « Renaissance » promise aux militants ressemble à une glaciation.

À l'approche des élections européennes, la direction du PS a fait adopter un texte qui ressemble à une belle lettre au Père Noël, comme à la veille des précédents scrutins européens. Mais elle refuse d'être cohérente en posant des conditions à la social-démocratie européenne : alors que celle-ci fait les yeux doux à Emmanuel Macron, les dirigeants nationaux du PS ont annoncé qu'ils se plieraient aux choix du PSE pour leur programme électoral et leur candidat à la présidence de la Commission européenne.Ils refusent l'idée même de proposer à la gauche française de s'unir aux Européennes. Les mêmes logiques produiront les mêmes effets : compromissions avec les droites européennes et des promesses qui n'engagent donc que ceux qui y croient… au risque à nouveau de perdre toute crédibilité.

Nous voulons faire cesser donc une mascarade ou tout du moins cesser de lui apporter notre caution. Nous partons d'un PS qui pour nous ne porte plus le Socialisme.

Nous partons mais nous conservons tout notre respect et toute notre amitié pour les militants du PS valdoisien et nombre de leurs responsables. Nous pensons que comme beaucoup d'autres ils ont été abusés. Les uns et les autres, même séparés, nous resterons des socialistes ; malgré tout, nous resterons des frères, des camarades, qu’aura séparés une querelle, mais une querelle de famille, et qu’un foyer commun pourra encore réunir.

Nous partons construire une Alternative à la fois républicaine, écologiste et socialiste aux côtés d'Emmanuel Maurel, député européen, notre camarade d'Ecouen. Nous partons construire une des bases du foyer commun.

Signataires :

Frédéric Faravel, secrétaire fédéral démissionnaire du PS95, membre démissionnaire du conseil national du PS (Bezons), mandataire départemental démissionnaire de la motion l'Union & l'Espoir

Adélaïde Piazzi, conseillère municipale de Montmorency, secrétaire fédérale démissionnaire du PS95, membre démissionnaire du conseil national du PS, Sébastien Lombard, conseiller municipal de Persan, secrétaire fédéral démissionnaire du PS95, membre démissionnaire du conseil national du PS, Maya Sebaoun, conseillère municipale de Franconville, membre démissionnaire du Bureau fédéral du PS95, Didier Dague, conseiller municipal de Courdimanche et conseiller communautaire de Cergy-Pontoise, secrétaire de section démissionnaire, membre démissionnaire du conseil fédéral du PS95, Aboubacar Sylla, membre démissionnaire du conseil fédéral du PS95 (Eaubonne), Michelle Rinaldelli, conseillère municipale de Persan, Shaista Raja, membre démissionnaire du conseil fédéral du PS95 (Sarcelles), Thierry Garcin, conseiller municipal de Maffliers, membre démissionnaire du BFA du PS95, Guillaume Poisson, adjoint au Maire de Bouffémont, secrétaire de section et membre démissionnaire du conseil fédéral du PS95, Bruno Crinon, membre démissionnaire du BFA du PS95 (Fosses), Fabrice Rizzoli, conseiller municipal de Deuil-la-Barre, Jean-François Dupland secrétaire de section adjoint d'Herblay et de nombreux autres militant.es du PS95

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 15:17

"IL FAUT FÉDÉRER FACE À MACRON TOUS CEUX QUI VEULENT REJETER SA POLITIQUE".

Serge Faubert recevait sur Le Média lundi Emmanuel Maurel qui prône un dialogue avec toutes les forces de gauche.

Emmanuel Maurel le lundi 9 avril 2018 sur le plateau de Le Média

Emmanuel Maurel le lundi 9 avril 2018 sur le plateau de Le Média

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