Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 16:35

article maurelDepuis 2010, Jean-Paul Huchon m’a confié une tâche exaltante : celle de mettre en oeuvre les engagements pris par la gauche francilienne en matière de formation professionnelle et d’apprentissage. Concrètement, ce sont des dizaines de milliers de jeunes en insertion, de demandeurs d’emploi, de salariés, d’apprentis qui ont bénéficié de l’accompagnement de la Région.

Depuis quatre ans, la majorité régionale a pris des décisions conformes à ses engagements. Nous avons fait ce pourquoi nous avions été élus. Dans un contexte de crise économique et sociale, nous avons fortement soutenu le déploiement des emplois d’avenir et le développement qualitatif de l’apprentissage, en favorisant les premiers niveaux de qualification (CAP, Bac Pro). Nous avons amélioré l’accès à la formation et à la qualification des jeunes et demandeurs d’emplois.

La Région est aujourd’hui renforcée dans ses compétences et voit son périmètre d’action élargi : dès aujourd’hui, le service public régional de la formation professionnelle est une réalité tangible pour les Franciliens.

Élu député européen en mai dernier, j’ai décidé de consacrer davantage de temps à mon mandat parlementaire et de quitter la vice-présidence de la Région.

Je suis fier d’avoir participé, pendant quatre années, à cette action en faveur de l’emploi et de la formation en Ile de France : ce document rend compte, brièvement, du travail accompli.

Bilan-mandat Emmanuel Maurel 2014

Partager cet article
Repost0
29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 09:46
Les Valdoisiens Francis Parny et Emmanuel Maurel réélus vice-présidents du Conseil régional
(28/03/2010 13:00) - Vonews.fr

Emmanuel Maurel (photo), conseiller municipal PS de Persan, prend du galon au Conseil régional. Il a été élu vendredi 26 mars 9e vice-président de la Région Ile-de-France chargé de la Formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’alternance.

Le communiste Francis Parny a été élu, lui, 10e vice-président chargé du Sport et des Loisirs.

Emmanuel Maurel (PS)

 Agé de 36 ans, Emmanuel Maurel a toujours vécu dans le Val d’Oise.  Ancien élève de Sciences Po, diplômé en lettres modernes et en histoire à la Sorbonne, il est aujourd’hui maître de Conférences à l’Institut d’Études Politiques de Paris (IEP).
Secrétaire national du Parti Socialiste (chargé de l’organisation des Universités permanentes et d’été), il est conseiller municipal de Persan depuis 2001 et délégué à la Communauté de communes du Haut Val-d’Oise.
Élu Conseiller régional de la Région Île-de-France 2004, il a été membre des commissions des finances et de l’aménagement du territoire.

Suite à  la disparition de Janine Haddad, Jean-Paul Huchon lui a confié la Vice-présidence en  charge des Affaires internationales et européennes. "A cette responsabilité, il a agi pour promouvoir une politique ambitieuse au service du rayonnement de l’Ile de France et de la solidarité internationale (festival francilien de films africains, journées Ile de France à Bruxelles, assises régionales de la solidarité internationale, élaboration du plan régional d’aide à Haïti après le séisme…)", fait savoir la Région.

Directeur de publication d’un mensuel politique et culturel, Parti pris, il est l’auteur d’une biographie de Jean Poperen «Une vie à gauche».
 
Francis Parny (PCF)
Né en 1947 à Colmar, Francis Parny a été conseiller d'éducation dans le Val-d'Oise. Membre de la section du PCF de Sarcelles, il milite depuis 1988 à Garges-lès-Gonesse. Elu en 1989 au conseil municipal de Garges, premier adjoint au maire de 1992 à 1995, il est également élu au conseil général du Val-d'Oise de 1998 à 2001. Depuis 1998, Francis Parny est vice-président du Conseil régional d'Île-de-France, chargé tout d'abord des Sports et du Tourisme jusqu'en 2004 puis de la Culture et des Nouvelles technologies. 

Les 15 Vice-présidents sont :  

  • Marie-Pierre de LA GONTRIE, 1ère Vice-présidente chargée des Finances et de la Contractualisation   
  • Jean-Vincent PLACE, 2ème Vice-président chargé des Transports et des mobilités  
  • Jean-Paul PLANCHOU, 3ème Vice-président chargé du Développement économique, de l’emploi, des NTIC, du tourisme, de l’innovation et de l’Economie sociale et solidaire 
  • Hélène GASSIN, 4ème Vice-présidente chargée de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Energie 
  • Julien DRAY, 5ème Vice-président chargé de la Culture  
  • Michèle SABBAN, 6ème Vice-présidente chargée du Personnel, de l’Administration générale et des Marchés publics 
  • Laure LECHATELLIER, 7ème Vice-présidente chargée de l’Action sociale, des formations sanitaires et sociales, de la santé et du handicap 
  • Emmanuelle COSSE, 8ème Vice-présidente chargée du Logement, de l’Habitat, du Renouvellement urbain et de l’Action foncière 
  • Emmanuel MAUREL, 9ème Vice-président chargé de la Formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’alternance  
  • Francis PARNY, 10ème Vice-président chargé du Sport et des Loisirs  
  • Henriette ZOUGHEBI, 11ème Vice-présidente chargée des lycées 
  • Abdelhak KACHOURI, 12ème Vice-président chargé de la Citoyenneté, de la Politique de la ville et de la Sécurité 
  • Isabelle THIS SAINT-JEAN, 13ème Vice-présidente chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche 
  • ALAIN AMEDRO, 14ème Vice-président chargé de l’Aménagement du territoire, de la coopération interrégionale et des contrats ruraux 
  • Philippe KALTENBACH, 15ème Vice-président chargé des Affaires internationales et européennes 

      ELU DELEGUE AUPRES DU PRESIDENT 

  • JEAN-LUC LAURENT, Délégué spécial auprès du Président sur le Grand Paris et sur la métropole francilienne, représentant du Président à Paris Métropole
Partager cet article
Repost0
26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 19:08

Le président

Jean-Paul HUCHON (Parti socialiste - PS) est président du conseil régional d’Île-de-France depuis 1998. Il a été réélu pour un mandat de quatre ans en 2010.

Les vice-présidents

Marie-Pierre de la GONTRIE (PS)
1ère vice-présidente chargée des finances et de la contractualisation.

 

Jean-Vincent PLACÉ (Europe écologie - EE)
2e vice-président chargé des transports et des mobilités.

 

Jean-Paul PLANCHOU (PS)
3e vice-président chargé du développement économique, de l'emploi, des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), du tourisme, de l'innovation et de l'économie sociale et solidaire.

 

Hélène GASSIN (EE)
4e vice-présidente chargée de l'environnement, de l'agriculture et de l'énergie.

 

Julien DRAY (PS)
5e vice-président chargé de la culture.

 

Michèle SABBAN (PS)
6e vice-présidente chargée du personnel, de l'administration générale et des marchés publics.

 

Laure LECHATELLIER (EE)
7e vice-présidente chargée de l'action sociale, des formatiosn sanitaires et sociales, de la santé et du handicap.

 

Emmanuelle COSSE (EE)
8e vice-présidente chargée du logement, de l'habitat, du renouvellement urbain et de l'action foncière.

 

Emmanuel MAUREL (PS)
9e vice-président chargé de la formation professionnelle, de l'apprentissage et de l'alternance.

 

Francis PARNY (Front de gauche - FG)
10e vice-président chargé du sport et des loisirs.

 

Henriette ZOUGHEBI (FG)
11e vice-présidente chargée des lycées.

 

Abdelhak KACHOURI (PS)
12e vice-président chargé de la citoyenneté, de la politique de la ville et de la sécurité.

 

Isabelle THIS SAINT-JEAN (PS)
13e vice-présidente chargée de l'enseignement supérieur et de la recherche.

 

Alain AMEDRO (EE)
14e vice-président chargé de l'aménagement du territoire, de la coopération interrégionale et des contrats ruraux.

 

Philippe KALTENBACH (PS)
15e vice-président chargé des affaires internationales et européennes.

L'élu délégué auprès du Président

Jean-Luc LAURENT (Mouvement républicain et citoyen - MRC)
Délégué spécial auprès du Président sur le Grand Paris et sur la métropole francilienne. Représentant du Président à Paris Métropole

 

D'autre part :

  • Guillaume Balas a été élu mardi matin 23 mars 2010 président du groupe socialiste
  • Cécile Duflot a été élue présidente du groupe Europe-Ecologie Île-de-France
Partager cet article
Repost0
22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 17:46
Partager cet article
Repost0
19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 10:28
Emmanuel Todd.Emmanuel Todd, démographe, sur le scrutin du 14 mars. Interview par ERIC AESCHIMANN

En 2008, dans Après la démocratie, le démographe Emmanuel Todd analysait la victoire du chef de l’Etat. Il dissèque pour Libération le vote des régionales.

Le premier tour des régionales marque-t-il la fin de l’effet Sarkozy, notamment auprès de l’électorat populaire ?

La majorité des commentaires se focalise, à tort, sur le vote de la classe populaire, dont le vote serait retourné d’où il venait: vers le Front national. Or, au sens strict, c’est-à-dire si l’on définit la classe populaire comme la classe des ouvriers et des employés, le vote FN n’a connu aucune décrue significative. En 2007, les ouvriers ont voté à 20% pour Le Pen, soit deux fois plus que la moyenne nationale : ils étaient les derniers fidèles, en particulier dans le nord et nord-est du bassin parisien. Or, dimanche - et même si le taux d’abstention doit inciter à la prudence - on retrouve le même chiffre. Au reste, il faut rappeler que, depuis 1984, le FN dispose d’un socle à 10-11%, avec des accès de fièvre jusqu’à 15 ou 16%. Dimanche, il n’a pas dépassé 12,5% : c’est donc une poussée, oui, mais d’ampleur modeste, qui a surtout permis de voir réapparaître son socle traditionnel autour de la façade méditerranéenne.

La faute au débat sur l’identité nationale ?

C’est l’analyse dominante, mais je ne la partage pas. Pour m’en expliquer, je remonterai à à 2002, où le vote Le Pen rassemble à la fois une partie du peuple de gauche - les ouvriers - et une partie du peuple de droite - les artisans et commerçants - autour d’une thématique nationale et anti-immigrés. On assiste alors à un dépassement du clivage de classes. Mais ce dépassement n’a pas duré : dès 2007, les enquêtes montrent que l’immigration n’est plus au cœur des préoccupations des Français, remplacée par l’emploi et le pouvoir d’achat. Ceux des électeurs FN qui venaient de la droite choisissent d’y retourner. Ils votent Sarkozy, plébiscitant un vrai programme de classe : baisse des impôts, libéralisation du marché du travail, réduction de l’Etat… Il faut le souligner : la victoire de 2007 a été mal interprétée. Sarkozy n’a pas volé le fonds de commerce du FN, ni siphonné une pulsion identitaire, mais au contraire a profité, sans le comprendre, de l’effondrement de cette pulsion. Ce qui n’empêche pas que la dimension sécuritaire y ait eu un rôle : les émeutes de 2005, et leur étrange réactivation par les événements de la gare du Nord juste avant le scrutin, ont assuré une mobilisation sans pareil des personnes âgées. 2009 vérifie l’hypothèse : la droite et le gouvernement n’ont cessé de faire du battage autour de l’identité nationale, du renvoi de sans-papiers, de la burqa, de l’islam, la stratégie du bouc émissaire n’a jamais été poussée aussi loin et pourtant ça n’a pas marché. En réalité, ni l’électorat populaire ni l’électorat artisans-commerçants ne se détermine prioritairement à partir de cette question.

Comment, dès lors, expliquer les résultats de dimanche ?

Par la crise, tout d’abord, par son épaississement, la déroute industrielle de régions entières, le début de baisse du niveau de vie pour certains et ce constat que l’opinion commence à faire : le plan de soutien à l’activité a réussi le tour de force de relancer le CAC 40 sans faire repartir l’économie. La France, à cet égard, est dans la même situation que les autres pays industrialisés. C’est pourquoi il faut y ajouter un facteur spécifique à Nicolas Sarkozy : tout se passe comme si, pour lui, le peuple de droite n’était composé que de racistes et de super-riches. Pour plaire aux premiers, il organise le débat sur l’identité nationale ; aux seconds, il donne le bouclier fiscal. Sa proximité exhibée avec l’oligarchie, les baisses d’impôts, l’utilisation de l’appareil d’Etat au service des copains ou encore les coupes dans le budget des services publics le placent en contradiction avec le cœur de l’électorat de droite : les personnes âgées. Annoncer à la veille du scrutin une réforme des retraites après avoir attaqué ostensiblement le système hospitalier - le service public auquel les personnes âgées ont le plus souvent affaire - c’était prendre un risque électoral majeur. Selon l’enquête OpinionWay (1), l’UMP ne recueille que 38% des voix chez les plus de 60 ans contre 42% pour la gauche, en additionnant le PS, Europe Ecologie et le Front de gauche. C’est du jamais vu, d’autant, sur cette tranche, que l’abstention ne dépasse pas 39%. C’est tout le style de l’homme qui est insécurisant pour la droite : insulter un quidam au Salon de l’agriculture, placer sa progéniture à l’Epad, abandonner la diplomatie gaullienne, jouer l’ouverture. Dans la même enquête, si 41% des artisans, commerçants ont voté UMP, 38% ont choisi la gauche. Chiffre lui aussi frappant, que l’abstention dans cette catégorie pourrait expliquer en partie.

C’est la droite classique qui flanche ?

Oui, mais que la gauche ne se réjouisse pas trop vite. L’électeur de droite classique ne s’y retrouve plus, mais, s’il a une véritable identité de droite, il ne peut pas voter à gauche. Face à l’UMP transformée en club de copains sans valeurs et sans contrôle, faisant bloc autour d’un président sans boussole, son choix se limite au FN ou à l’abstention. Au point que, par défaut, le FN se retrouve presque en situation d’occuper le rôle de la droite traditionnelle. Et cela au moment même où, profitant du départ programmé de Jean-Marie Le Pen, la stratégie de sa fille est de reléguer la thématique anti-immigrés au second plan pour se concentrer sur une thématique sociale. On pourrait même envisager une permutation des places… du moins en théorie. Car, dans la réalité, les barons de l’UMP, en embuscade, restent pour Sarkozy une menace autrement plus sérieuse…

Sarkozy est-il durablement atteint ?

Depuis 2007, je ressens sa situation comme pathologique: cet homme n’est pas à sa place, son personnage est absurde, le cœur dirigeant de la France n’a aucun projet économique - par contraste, dimanche, le corps électoral s’est montré sain et raisonnable. La nouveauté est que la situation générale elle-même devient absurde. Le seul moment où le chef de l’Etat a semblé efficace a été la crise financière. Or, un an et demi plus tard, la finance est repartie de plus belle, mais pas l’emploi. Du coup, l’absurdité du personnage Sarkozy et celle du système semblent se rejoindre et fusionner, faisant du chef de l’Etat le symbole de la folie des temps.


(1) Réalisée le 14 mars auprès de 9 342 personnes.
Partager cet article
Repost0
16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 13:38



Laurent Wauquiez : «Dès ce soir, on entre dans la phase deux de l'élection, on va avoir une offre politique claire sans ‘combinazione', celle de la majorité, et de l'autre côté des alliances de carpes et de lapins».

François Fillon : Soulignant que les listes UMP-NC avaient été ‘’unies dès le premier tour ‘’, il a estimé que "voter pour elles, c'est voter pour la clarté, c'est voter pour la transparence, c'est voter pour le rassemblement des Français au moment où la sortie de la crise économique et financière mondiale exige du sang-froid, du courage et surtout de l'unité". ‘’Vous devez refuser ceux qui appellent à faire des régions des contre-pouvoirs", a-t-il affirmé. "Plus que jamais nous avons besoin d'une mobilisation générale de l'Etat et des régions pour relancer les investissements, pour protéger nos emplois, pour protéger notre agriculture, pour accélérer la révolution du développement durable parce que l'écologie n'est ni de gauche, ni de droite", a-t-il encore déclaré.

L’abstention, vrai sujet, mais faux prétexte de la droite

La droite tente de masquer sa lourde défaite en invoquant une abstention inégalée. Ça ne l’avait pourtant pas empêchée de pavoiser aux élections européennes alors même que l’abstention était de 9 points supérieurs en Ile-de-France.

Cette abstention doit constituer une véritable alerte démocratique pour les dirigeants que nous sommes. Mais elle est surtout la conséquence d’une campagne de diversions menée par l’UMP et par le gouvernement. Aucune campagne civique d’incitation au vote, ni d’information officielle expliquant l’importance des régions dans la vie des Français n’a été menée par le Gouvernement, contrairement à ce qui se fait traditionnellement pour toutes les autres élections. Le Président de la République, pourtant prompt à vampiriser les médias pour vendre son action, n’a pas jugé devoir informer les Français. La sanction tombe.

L’échec de la droite et de sa stratégie unitaire.

Se cachant derrière les chiffres de l’abstention, la majorité présidentielle semble ne pas avoir entendu le message du premier tour. Il faudra donc que les électeurs se mobilisent massivement au second tour et disent plus fort encore leur souhait d’avoir des Régions de gauche pour les protéger et les accompagner pour, qu’enfin, la droite écoute. Contrairement aux déclarations de ses responsables, l’UMP n’était pas unie au premier tour, mais bien seule. Et elle le restera au second tour. À force de mépriser les Français, le parti de Nicolas Sarkozy aura bien des difficultés à rassembler au-delà. Le score de la droite en Ile-de-France est historiquement bas. Rappelons qu’aux élections régionales de 2004, Jean-François Copé avait recueilli 40% des suffrages au second tour. L’absence de réserve de voix pour le second tour signe l’échec de la stratégie du parti unique, pudiquement rebaptisée démarche unitaire. Ce n’est pas de la clarté, c’est de l’isolement. Ce n’est pas de la transparence, c’est de l’aveuglement. Voilà à quoi mène la caporalisation menée depuis 3 ans par l’UMP! Le score de la droite est d’autant plus faible que 4 ministres en exercice et 2 anciens ministres étaient candidats dans notre région et ont utilisé tous les moyens médiatiques liés à leur fonction.

Une campagne électorale parasitée par les polémiques et les mensonges de la droite

En choisissant de lancer le débat délétère sur l’identité nationale et en instrumentalisant les questions de sécurité tout au long de la campagne, la majorité présidentielle a non seulement divisé les Français, mais a également redonné de l’espace au Front National et à ses idées. L’enjeu électoral a également été pollué par les polémiques, les mensonges et les attaques personnelles, dont celles concernant Ali Soumaré fut l’apogée. Le contexte de dénigrement systématique de l’action des collectivités locales au plus haut niveau de l’Etat n’a certainement pas contribué à motiver les électeurs.

La dynamique du rassemblement de toute la gauche autour de Jean-Paul Huchon

Ni ‘combinazione’, ni alliance contre nature comme voudraient le faire croire les caciques de l’UMP, notre union avec les partenaires d’Europe Ecologie et du Front de Gauche sera naturelle. Notre unité ne sera pas de façade. Ce processus de discussion et de rassemblement est des plus classiques au sein de la gauche. Nous avons travaillé ensemble pendant 12 ans pour faire de la Région Ile-de-France un espace de solidarité et de progrès ; et l’ensemble des discussions que nous avons pu avoir au cours des deux précédents mandats se sont toujours conclues positivement, dans l’intérêt des Franciliens. Tous les budgets ont ainsi été votés par la majorité régionale, y compris celui de Décembre 2009.

La diversité nourrit et fait avancer ; elle ne divise pas.

Nos convergences sont fortes et nos priorités se rejoignent : pour le logement social, pour des transports de qualité partout et pour tous, pour des politiques environnementales ambitieuses et solidaires, pour un accès aux soins ou encore pour l’apprentissage et la lutte contre le décrochage scolaire. Autant de sujets essentiels pour les Franciliens qui sont le ciment de notre rassemblement à gauche. Avec Cécile Duflot d’Europe Ecologie et Pierre Laurent du Front de Gauche, nous construisons une alliance sur nos projets, dans le respect des votes des électeurs, qui nous permettra, dimanche prochain de battre la droite. C’est ce que les Franciliens attendent de nous. C’est leur message et le rendez-vous qu’ils nous ont donné. Nous y serons.

Partager cet article
Repost0
15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 16:09
Partager cet article
Repost0
11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 12:13
Soutien aux musiques actuelles
Charlotte Brun, candidate dans le Val d'Oise (95)

 

Contexte

La numérisation de la musique a profondément modifié les circuits de diffusion du disque. De nouveaux acteurs sont apparus sur le marché (les plateformes de téléchargement, en particulier), tandis que disparaissaient peu à peu des acteurs professionnels confirmés et de proximité, comme les disquaires traditionnels. Compte tenu des spécificités des musiques actuelles et de la mutation de l'industrie du disque qui ne permet plus aux artistes de vivre de leur art, nous souhaitons placer l'artiste et la scène au cœur de notre politique. La Région se place ainsi dans un rôle d'articulation entre les lieux et les artistes et de mise en cohérence du territoire. Nous finançons déjà de nombreux festivals, à audience nationale comme le Furia Sound voire internationale comme Rock en Seine. Nous voulons aller plus loin. Jea-Paul Huchon a d’ailleurs annoncé qu’il souhaitait porter le soutien régional aux musiques actuelles au niveau de celui accordé aux industries cinématographiques.

Bilan de la droite

Le bilan de la droite dans ce domaine est décrié par l’ensemble des acteurs du secteur. Les subventions aux festivals de musique et les aides aux conservatoires s’effondrent. Aucune politique de mise en avant des jeunes talents n’existe. Récemment, à Paris, les lois votées par le gouvernement de Nicolas Sarkozy poussent la Préfecture de Police à faire la guerre aux lieux de la nuit qui diffusent de la musique live. La seule réponse du gouvernement aux évolutions du disque a été le vote de la HADOPI qui, au-delà de constituer une atteinte caractérisée aux libertés individuelles, ne règle en rien les questions du financement du secteur.

Notre proposition

Nous voulons adopter un programme complet et cohérent de soutien aux musiques actuelles, faisant le lien entre l’artiste et le lieu de diffusion et de création. Nous souhaitons d’abord mettre en place des résidences d’artistes, de 3 à 6 mois, à l’image des résidences d’écrivains existantes, pour réunir toutes les conditions matérielles nécessaires à la création (studios de répétition et d'enregistrement, scène, espace adapté de création). Pour favoriser la production de tous les artistes et la diffusion de leur création, nous aiderons les labels indépendants. Ils sont représentatifs d'une singularité, d'une diversité des créations qu'il est important de préserver. Dès 2010, nous voulons notamment participer à la journée d'initiatives musicales indépendantes intégrée au Festi'Val-de-Marne, dont nous sommes déjà partenaires. Cet évènement réunit les passionnés de musique et aide à la découverte et à la diffusion de talents qui n'intéressent pas forcément les majors. La Région doit en outre devenir un partenaire identifié pour des évènements majeurs tels que les rencontres de Nantes ou le Midem, comme elle l'a fait au Salon du livre, à Avignon ou encore à Cannes. Nous soutiendrons par ailleurs, les salles de concert et tous les lieux de musique qui permettent aux groupes de répéter et de se représenter. Enfin, nous voulons aider les disquaires indépendants à se développer et les radios indépendantes franciliennes à maintenir une offre musicale riche et diverse.

Partager cet article
Repost0
4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 18:20

 

 

Partager cet article
Repost0
3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 18:16
 

Les nouvelles élucubrations de Wauquiez et Bertrand sur l’apprentissage en Ile-de-France

 

Mercredi 3 mars

MM.  Wauquiez et Bertrand persistent et signent dans leurs élucubrations sur le bilan de la politique d’apprentissage en Ile-de-France, et dans les autres régions gérées par la gauche.

Passons sur la tentative grossière de faire diversion pour masquer la remontée du chômage. La droite, en difficulté, se rabat sur de fausses accusations  systématiques pour esquiver son propre échec. Plutôt que de chercher des boucs-émissaires dans les régions, MM. Bertrand et Wauquiez feraient mieux de s’interroger sur les conséquences désastreuses de la politique du gouvernement.

La réalité, la voici : 92.500 jeunes sont aujourd’hui en formation dans les 176 centres de formation des apprentis d’Ile-de-France. Grâce à l’engagement constant de Jean-Paul Huchon en faveur de l’apprentissage et aux efforts conjoints des entreprises, des organismes consulaires et des partenaires sociaux, le nombre d’apprentis dans la Région a augmenté de 62% depuis 1998, de 30% depuis 2004.

Aujourd’hui,  5% des jeunes franciliens sont formés par l’apprentissage, une proportion dans la moyenne des autres régions, contrairement aux affirmations  de M. Wauquiez. Ce résultat a été atteint malgré la crise et malgré les effets des décisions gouvernementales (suppression des BEP, bac pro en trois ans).  Un sursaut d’honnêteté intellectuelle aurait pu conduire MM. Wauquiez et Bertrand à mentionner quelques innovations proposées par les régions, largement relevées dans un rapport de l’IGAS publié en septembre 2009.

Pour aller encore plus loin, le projet de Jean-Paul Huchon vise un objectif de 150.000 jeunes en formation par alternance chaque année en Ile-de-France :

- développement de l’apprentissage dans le secteur public ;

- création d’une bourse aux contrats en alternance à partir de la bourse aux contrats d’apprentissage lancée en 2009 ;

- mise en place d’un plan alternance avec les missions locales, les organismes d’insertion, dans le cadre d’une conférence régionale de l’alternance ;

- attribution d’un label « maître d’apprentissage confirmé » à chaque employeur ayant suivi une formation dédiée à l’accueil de jeunes apprentis ;

- développement de l’alternance sous statut scolaire et dans le cadre de la formation continue.

Les allégations de M. Wauquiez sur les emplois-tremplins créés par la Région sont tout aussi fausses.  Fin 2009, 6.184 emplois-tremplins avaient été créés en Ile-de-France. Ils s’ajoutent aux 2.900 emplois financés grâce aux aides directes de la Région (emplois insertion environnement, bourses doctorales et post-doctorales, monitorat étudiant…), soit un total dépassant les 9.000 depuis 2004.


   
Partager cet article
Repost0