Mohammed HAKKOU
Ce site est l'expression départementale de la Gauche Républicaine & Socialiste fondée à Valence les 2 et 3 février 2019 par la fusion d'APRÉS et du MRC.
Mohammed HAKKOU
J'ai choisi la Motion B car je croix en elle , pour son attachement, le maintien, l'affirmation des valeurs socialistes. Je suis fière du parcours du Parti, des luttes entreprises et gagnées depuis sa création, je ne veux ni changer de nom du Parti, ni changer de Parti. Je veux repartir en 2017 avec François Hollande.
La Motion B, un choix de raison et de responsabilité, un programme motivé par les valeurs du Parti, l'esprit de Jean Jaurès, la Démocratie - concept cher à mes yeux -, au programme que nous avons tous voté en 2011 et enfin fidèle à l'esprit du Bourget.
Je pense que le Parti Socialiste est le seul à pouvoir rassembler toute la gauche et la guider vers une France et une Europe où l'être humain est au cœur de toutes les questions.
Pour avoir exercé des mandats différents en associations, dans un syndicat, ou dans mon travail, et depuis 2008 en qualité d'élue locale, je me suis donnée à fond pour mes missions d'actions publiques, avec fierté et conviction.
Je suis confiante en nos valeurs, je suis confiante pour celles et ceux qui les font vivre au quotidien.
Je demande au gouvernement de revenir sur certaines décisions et de revenir à ses promesses du Bourget et d'entendre la Motion B, la Motion de l'Espoir.
Malika Caumont
Adjointe au Maire de Gonesse
Conseillère communautaire de l'agglomération Val-de-France
Après plusieurs semaines d’interrogations personnelles, je justifie mon choix de motion par mon soutien à notre gouvernement et dans la perspective de la préparation à l’élection de présidentielle de 2017, qui devra impérativement porter par un projet politique rassemblant toutes les composantes de la gauche.
Si j’ai choisi la motion B, ce n’est pas pour mettre le gouvernement socialiste - que nous avons contribué à faire élire - en difficulté, mais en tant que militante socialiste confirmer ma volonté de poursuivre le combat contre la droite et participer à la transmission de nos valeurs.
Beaucoup de lois, de réformes ont été votées (santé, refondation de l’école…) , elles confirment que la gauche est bien là mais insuffisamment quand il s’agit des classes populaires et moyennes.
En cette période de mutation économique, sociale et sociétale, j’ai pu constater, lors des dernières campagnes électorales, que les Français ne nous comprennent plus, ou ne s’intéressent plus à notre parti : ils attendent des repères politiques clairs.
Et nous sommes nombreux à avoir attendu les marqueurs qu’auraient été une grande réforme fiscale juste et le grand tournant écologiste qui aurait pu placer notre pays à l’avant-garde de l’innovation en ce début de siècle ; ces grandes réformes que nous devrons présenter aux Français lors de la prochaine rencontre électorale.
Voilà résumée très brièvement l’essentiel de ma réflexion qui a conduit mon choix définitif.
Anita Bernier
Secrétaire de section et conseillère municipale de Cormeilles-en-Parisis
Militante depuis 2010, je n’ai pas hésité un instant à soutenir François Hollande pour la primaire. J’étais méfiante mais persuadée qu’il était le meilleur pour battre Sarkozy. Puis vint le discours du Bourget. Je me souviendrais toute ma vie de ces mots si forts entendus ce dimanche de janvier 2012.
Je n’ai pas été déçue non plus par les discours de Vincennes et Bercy. J’ai réellement cru qu’il mènerait la politique qu’il nous "expliquait".
Cette élection, nous sommes allés la chercher en faisant chaque soir du porte à porte avec la certitude que nous étions dans le vrai. Et le 6 mai j’ai passé la nuit place de la Bastille avec des milliers de militants.
Et Hollande signa le TSCG ! Là ma confiance est tombée immédiatement.
J’ai donc rejoint Maintenant la Gauche qui comme moi doutait de l’efficacité des premières mesures prises ou à l’inverse, pas prises comme par exemple le vote des étrangers. Il fallait le faire tout de suite. Dommage, pour cette occasion manquée.
Et ensuite nous avons eu les décisions économiques en opposition totale avec ce que j’avais cru comprendre pendant la campagne.
Je n’ai pas fait campagne pour le CICE ou le pacte de responsabilité. Je n’ai pas fait campagne pour cette loi sur le renseignement.
J’ai aussi été anéantie par la manière dont ont été gérées les manifs des anti mariage pour tous. Cette si belle loi salie par des millions de manifestants. Je n’aurai jamais imaginé que le gouvernement que je soutenais ferait descendre tant de gens dans la rue.
Je n’oublie pas non plus les vrais marqueurs de gauches telle la loi santé ou l’extension des mutuelles ou encore le retour de la retraite à 60 ans pour certains.
En soutenant la Motion B, je demande que le Gouvernement infléchisse sa politique et revienne aux promesses du Bourget. Nous avons encore 2 ans pour réussir. 2 toutes petites années. Alors Stop ou Encore, moi je dis STOP.
Ghislaine Chevalier
Section Franconville - membre de la CA
Conseillère Municipale
Pourquoi je rejoins la motion B
J'ai rejoint la motion B car c'est celle qui me ressemble le plus politiquement et c'est celle qui rassemble le plus de valeurs de la gauche, c'est-à-dire solidarité et tolérance, et qui renoue avec le programme contenu dans le discours du Bourget de François Hollande. Je l'ai relu et c'est vrai que quand nous le lisons, cela nous donne un grand espoir et un grand élan vers le changement et une autre politique tournée vers l'humain et l'écologie. J'espérais que cela serait un grand tournant dans la vie de la nation. Je suis sûr qu'avec la motion B nous atteindrons ce virage et réussirons à donner de l'espoir aux Français pour regagner les élections.
Bruno Crinon
Trésorier de la section de Fosses
Par l’exercice d’un mandat local pendant 6 années comme Première adjointe, j’ai mis en pratique avec une équipe motivée par la seule action publique, les mesures propres à faire vivre au niveau communal les valeurs de gauche. J’ai eu le sentiment d’être utile à celles et ceux que le Parti doit défendre en les tirant du bord du chemin.
Alors depuis la victoire de François Hollande, à laquelle chacun d’entre nous a contribué, je ne me résous pas aux échecs électoraux successifs qui privent cette population de notre appui : municipales, sénatoriales, européennes, départementales.
Je ne me résous pas à «accompagner la fin de mandat de François Hollande» : je veux une nouvelle victoire de la gauche en 2017.
Pour cela je fais confiance à celles et ceux d’entre nous qui mettent toute leur force pour conduire l’action du gouvernement à plus de mesures propres à défendre les plus démunis, à cesser les compromis à sens unique avec le patronat.
Je fais confiance à celles et ceux d’entre nous qui ne privent pas nos valeurs de leur sens, au risque du pire, en les exposant le temps d’une élection, d’un congrès, pour les oublier juste après.
Au congrès, je vote pour la motion B.
Adélaïde PIAZZI
Secrétaire de section de Montmorency
Conseillère municipale et communautaire
Secrétaire fédérale du PS95
Membre de la commission nationale des conflits
Nous assistons à chaque rendez-vous électoraux depuis 2012 à une désaffection des citoyens envers les candidats socialistes. Nous assistons depuis 2012 à une force conservatrice, déversant dans les rues ses propos qu’elle croit moraux mais que nous voyons intolérants. Nous assistons depuis – fin 1970 – à des crises économiques, la plupart mondiale, accompagnées d’ un fort taux de chômage touchant les jeunes, les seniors. Là où certains y verraient des assistés, nous les considérons comme précarisés.
Que les problèmes ne puissent être résolus en 2 ans d’exercice du pouvoir, aucun d’entre nous n’y songerait. Que des règles évoluent, qu'elles s'adaptent à son époque, qui penserait le contraire. Sans doute, parfois, avec le sentiments de l'en admettre à défaut d’y adhérer. Mais qui pourrait croire que la facilitation des licenciements est propice à l'embauche ? Qui pourrait croire que le travail du dimanche est à privilégier pour relancer l'économie. Qui peu croire un seul instant que de proclamer ses sentiments envers le MEDEF suffirait à résoudre les problèmes d'emplois, de pouvoir d'achat et des conditions de travail ?
Nous avons adhéré à un parti qui se doit être le parti de la transformation sociale et du progrès, sans pour autant de nier le monde économique dans lequel nous vivions. Le congrès est l’occasion du débat à 2 ans des présidentielles et législatives. Plutôt que de nous résigner à regarder le chemin qu’il nous reste à parcourir, nous devons profiter de ce moment pour réaffirmer nos orientations et nos propositions : asseoir le mandat actuel sur la base des engagements de François Hollande, réorienter les politiques sur les aspects sociaux pour une meilleure régulation des richesses. Quant à la reconquête de notre électorat, peut-elle s’affranchir de la prise en compte de leurs déceptions et de leurs attentes ?
Débattre pour réaffirmer nos orientations prises de successivement en 2011 (projet socialiste) et 2012 (engagements de François Hollande), c’est le sens de mon adhésion à la motion B. Il s'agit là d'un prolongement de mon engagement en 2008 pour la motion D de Martine Aubry et celui de 2012, derrière la motion 1, majoritaire lors du congrès de Toulouse.
Sami Djabbour
Militant à Cergy
Je soutiens et je rejoins la Motion B car après 3 ans de mandat de notre président, je suis convaincu qu'il faut changer de politique économique et qu'il ne suffit plus de défendre une autre politique à l'intérieur du parti comme je l'ai fait pendant 3 ans avant dans la motion 4 «Osez plus loin, plus vite». Rien de ce qui a été mis en place (et qui n'était pas dans notre programme) - l'ANI, les pactes de compétitivité et de responsabilité, etc. - n'a permis d'inverser la courbe du chômage. Même si une politique économique keynésienne de la demande n'est pas la panacée, elle est au moins en cohérence avec la gauche et redonne espoir à notre électorat !
Militant depuis 2005, je constate chaque jour un peu plus le fossé qui sépare notre politique économique visant à distribuer des milliards aux grandes entreprises (pacte de compétitivité) et nos classes populaires lors des portes à portes.
D'autres sujets m'ont également choqué : des interventions militaires mal préparées, l'absence de politique d'intégration des citoyens européens de la communauté rom...
Secrétaire de section pendant 5 ans, j'ai démissionné en 2014 dés que je suis devenu élu en terre de droite. Je me suis aussi engagé pour que notre parti soit exemplaire contre la fraude et la corruption ; il n'est plus possible que nous soyons indulgents envers ceux de nos responsables et élus qui ont été condamnés pour de tels délits.
Au sein, de notre parti, les travaux n'avancent pas. Les commissions sont verrouillées. Membre de la commission sécurité, je reçois des revues de presse mais je n'ai pas le droit d'envoyer des informations aux membres de ma commissions ! Comment le plus grand parti de gauche aurait-il peur du débat. Comment le plus grand parti de gauche ne pourra pas devenir un Think Tank du gouvernement ?
Auteur de contributions thématiques en 2012 et en 2015 : Le citoyen au cœur d'une politique «justice & sécurité», j'entends participer la vie de mon parti pour gagner en 2017. Pour cela, la motion B faits de militants travailleurs aux convictions de gauche est la plus en cohérence avec les besoin de notre parti et donc de la France.
Fabrice RIZZOLI
Conseiller municipal et communautaire de Deuil-la-Barre
section d'Enghien-les-Bains/Deuil-la-
Pourquoi je rejoins la motion B
Comme chacun d’entre nous, j’ai participé à de nombreuses campagnes électorales, à Ermont notamment, où je suis militant. Malgré la qualité de nos candidats, nous avons essuyé de sévères défaites aux élections locales qui doivent nous interroger. Nombre de militants sont perdus, lorsqu’ils n’ont pas tout simplement quitté le PS.
En 2008, j’avais signé la motion portée par Martine AUBRY, en 2012 j’ai soutenu celle d’Harlem DESIR. C’est avec les mêmes convictions que je soutiens aujourd’hui la motion B portée par Christian PAUL. Il ne s’agit nullement de mettre en difficulté le Parti, le Président ou le Gouvernement. Depuis deux ans et demi nous avons mené un certain nombre de réformes d’envergure, et il nous faut évidemment dire ce que nous avons fait. Mais aussi faire ce que nous avions dit. Il s’agit de retrouver le sens de notre engagement, de l’espoir que nous avions soulevé en 2012.
Le programme de 2012 avait su à la fois rassembler le PS et nous faire gagner. Je suis persuadé que le Parti ne peut être une simple chambre d’enregistrement, il doit être dans l’action et renouer avec les citoyens qui, pour le moment, n’attendent plus rien de la gauche.
Face à ce défi, j’ai la conviction qu’il nous faut s’exprimer avec force à l’occasion du Congrès de Poitiers. Pour la voie qui nous paraîtra la meilleure afin d’avoir un bilan le plus satisfaisant en 2017. Avec la motion B j’ai choisi un texte responsable et ambitieux en lequel je crois sincèrement.
Nicolas TCHENG
Conseil fédéral – section d’Ermont