
A l'occasion de l'ouverture du Salon de l'Agriculture, Olivier Thomas, Maire de Marcoussis et candidat dans l'Essonne rappelle l'importance du secteur agricole en Ile-de-France et met en évidence la faiblesse du projet du Grand Paris dans ce domaine.

Marianne Louis, candidate de l'Essonne (91)
Contexte
Plus que jamais, nous voulons conforter la démocratie régionale. Sous la précédente mandature, nous avons ainsi créé le conseil régional des Jeunes, le Conseil de l’Egalité d’Ile-de-France et le Conseil Consultatif des Citoyens Handicapés. En 2004, nous avions déjà proposé un droit de pétition régional prévoyant l’inscription à l’ordre du jour du Conseil régional de toute pétition ayant recueilli la signature de 10% des électeurs franciliens. Mais le cas ne s’est malheureusement pas présenté au cours de ce mandat. Pourtant, la participation de tous les Franciliens à la démocratie régionale nous tient à cœur plus que jamais. C’est pourquoi nous avons décidé d’abaisser très sensiblement le nombre de signatures requises pour la validation du processus.
Nos propositions
Désormais, tout projet qui, par voie de pétition, aura recueilli plus de 100 000 signatures, sera inscrite à l’ordre du jour des Commissions compétentes du Conseil régional. Un débat au sein du Conseil régional pourra également être organisé. Nous divisons ainsi par 6 le nombre de signataires nécessaires : il faudra désormais moins de 2% de signatures d’électeurs pour que le processus soit validé.
L’ambition participative et démocratique de la démarche qui nous anime s’exprime dans notre bilan et nos proposition. Une ambition qui ne semble pas être une priorité pour Madame Pécresse qui ne propose aucune mesure importante pour favoriser la participation des Franciliens. Pour mettre en mouvement l’Ile-de-France, nous avons besoin de tous !

Hella Kribi-Romdhane, candidate de l'Essonne
Contexte
L’environnement et l’écologie ne doivent pas être un luxe que ne pourraient se permettre que les Franciliens les plus aisés. La Région Île-de-France se doit d’accompagner la transition écologique pour que chaque Francilien puisse vivre mieux et consommer de façon plus responsable. D’autant que les territoires les plus défavorisés cumulent les inégalités sociales et environnementales. Cette responsabilité doit être partagée entre les différents acteurs du secteur (collectivités locales, Etat, entreprises, etc.).
Bilan de la droite
Alors que le gouvernement s’est engagé, en 2007, dans le Grenelle de l’environnement, nous attendons toujours, trois ans après, les décrets d’application des lois issus de cette consultation. Les attentes des participants, mais aussi des citoyens, ont été largement déçues.
Notre proposition
La création d'une Société d’économie mixte régionale consacrée aux énergies renouvelables, alliant capitaux publics et privés, permettra de produire et de distribuer à des tarifs raisonnables l'énergie propre (géothermique, solaire, éolien, biomasse, voire réseaux de chaleur issue de l'incinération des déchets) en Île-de-France. Les sociétés d’économie mixte bénéficient d’une grande souplesse de statut. Certaines d’entre elles, notamment à Paris, sont déjà investies dans des actions de développement durable. Nous nous inspirerons.de ces exemples pour trouver une formule qui garantisse tout à la fois réactivité, coopération des acteurs et responsabilité politique. La participation majoritaire des collectivités assurera, au sein de son conseil d'administration, un suivi attentif des intérêts des habitants grâce aux élus qui y siègent.

Benoît Hamon, candidat dans les Yvelines
Contexte
En Ile-de-France comme ailleurs, c’est dans les territoires les plus désavantagés que se concentrent les inégalités. Souvent pauvres en services publics, notamment dans les zones rurales, on y peine à se soigner près de chez soi.
Bilan de la droite
Engagée dans une logique comptable de la gestion des soins, la droite ferme les hôpitaux, les centres de soins, réduit les possibilités de bénéficier d’un IVG. Aucun effort n’est fait pour maintenir et attirer les médecins dans les endroits où ils sont peu nombreux.
Notre proposition
Réduire les inégalités, pour nous c’est également réduire les inégalités territoriales. Sur certains territoires, par manque de clientèle ou par défaut de pouvoir d’achat des patients, les professionnels de santé ne viennent pas s’installer. Ce n’est qu’en inversant cette dynamique que nous permettrons aux habitants de recevoir des soins à proximité de leur lieu de résidence. Par ailleurs, de nombreux étudiants ont du mal à financer leurs études, en particulier quand il s’agit d’études longues. On sait pourtant que plus de la moitié des jeunes qui doivent travailler pour payer leurs études finissent par échouer. Cette barrière finit par réserver certaines professions à ceux qui viennent d’un milieu suffisamment aisé pour leur garantir de bonnes conditions de formation, ce qui n’est ni normal, ni acceptable. C’est pourquoi nous proposons que la Région aide financièrement la scolarité des étudiants en médecine et dans les autres formations sanitaires, s’ils souhaitent s’établir ou accomplir des stages dans ces zones déshéritées. Ce dispositif viendra compléter l'aide que la Région a déjà apportée à l'installation des praticiens de santé en zone rurale. Cette aide aux étudiants sera ainsi une mesure d’égalité dans un domaine, l’accès aux soins, qui est essentiel pour chacun. C’est ainsi que, concrètement, nous ferons de la Région un bouclier social pour tous.

Guillaume Balas, candidat en 2ème position sur la liste parisienne Huchon2010
Contexte
La santé figure aujourd’hui parmi les préoccupations majeures des Français. La droite développe depuis plusieurs années une politique de marchandisation de la santé : déremboursements des médicaments, instauration des franchises médicales, dépassement d’honoraires, suppressions de postes/lits et institution d’une logique de rentabilité à l’AP-HP au détriment de la mission de service publique.
Bilan de la droite
Loi HPST en 2007 restructurant l’hôpital public à coup de suppression de postes (4000 prévues pour l’APHP entre 2010 et 2012). Instauration de franchises médicales au coût individuel certain pour les patients, mais dont l’efficacité budgétaire est très faible (800 millions d’euros, pour un déficit de la sécu qui s’élève à 30 milliards d’euros…) Déremboursement de 110 médicaments en 2010, dont certains sont largement utilisés et reconnus par les praticiens et les patients.
Notre proposition
Cette année, pour la première fois, le Secours Populaire a ouvert des antennes pour les étudiants dont la situation sociale s’aggrave d’année en année. Se soigner devient un luxe pour nombre de jeunes. Face à cela, Jean-Paul Huchon inscrit la santé au coeur de son projet de bouclier social :
· Complémentaire Santé Jeunes
Pour toute souscription à une mutuelle, la Région procèdera au remboursement d'une part, plafonnée à 100€ par an. Ce dispositif s’adresse aux jeunes de moins de 26 ans ayant souscrit à titre individuel à une complémentaire santé.