Le Val-d’Oise ne compte plus que 100 bureaux de poste de plein exercice. De Fontenay-en-Parisis en passant par Argenteuil, Menucourt, Le Thillay, Mareil-en-France, Cergy, Bezons ou encore Montmagny, c’est une hécatombe ! Tout conduit à penser que les fermetures vont se poursuivre.
C’est la suite logique de la transformation du Groupe La Poste en société anonyme à la fin des années 2000 ; la gauche sociale et politique avait alors mené campagne – recueillant 1 million de signatures – contre ce nouveau statut. Le PS au pouvoir n’avait finalement rien réparé.
La diminution du nombre de bureaux de poste c’est concrètement :
- un accès plus difficile pour les plus modestes aux services bancaires qui font partie des missions obligatoires du groupe ;
- des restructurations permanentes des organisations de travail des postiers ce qui malmène la distribution obligatoire du courrier partout 6 jours sur 7, autre obligation légale essentielle fixée au groupe.
Le Val-d’Oise n’est pas le plus touché par les dégradations de service mais il faut stopper cette dérive. Le développement d’internet ne peut remplacer la réponse aux besoins des usagers qui sont ainsi laissés en rade.
D’autres défaillances graves se font sentir qui abîment les obligations de service public de La Poste comme la distribution de la presse.
Le Groupe La Poste a choisi de s’engager dans une logique financière de plus en plus éloignée de sa vocation initiale – comme le traduit son acquisition de l’assureur CNP.
La Gauche Républicaine & Socialiste exige un retour à un maillage plus resserré du territoire dans le Val-d’Oise.
Elle propose aux partis de gauche, au syndicats et aux associations du département de préparer en commun une pétition en ce sens dans les prochaines semaines.
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